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Test OnePlus Watch 3 : la montre Wear OS avec enfin une autonomie digne de ce nom

En dotant sa nouvelle montre connectée d’une puissante batterie et d’une architecture astucieuse, OnePlus en fait l’une des plus endurantes du marché. D’autant plus qu’elle a d’autres atouts à faire valoir.

L'avis de 01net.com

OnePlus Watch 3

Les plus

  • + Autonomie excellente
  • + Bel écran très lumineux
  • + Précision GPS
  • + Richesse de l'offre Wear OS

Les moins

  • - Réactivité du capteur cardiaque
  • - Taille qui ne convient pas à tous les poignets

Conception

5 / 5

Autonomie

5 / 5

Fonctions

4.5 / 5

Equipement

4.5 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Voir le verdict

Fiche technique

OnePlus Watch 3

Système Wear OS
Systèmes compatibles Android
Magasin d'applications Play Store
Capacité de la batterie 631 mAh
Etanchéité Oui
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L’année dernière, OnePlus avait marqué les esprits avec deux excellentes montres sous Wear OS. Sa Watch 2 et plus encore la très abordable Watch 2R avaient trouvé grâce à nos yeux très exigeants. C’est peu dire qu’on attendait donc cette Watch 3 (350 euros) au tournant. Malheureusement, la marque chinoise a eu un retard à l’allumage à cause d’une très amusante histoire de coquille à l’arrière de l’appareil indiquant « Meda in China » au lieu de l’habituelle « Made in China ». Rien de bien grave, mais ce détail qui fait tache a été suffisant pour retarder sa commercialisation de quelques semaines.

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Une bourde qui a retardé la sortie de la OnePlus Watch 3. © JSZ/01net.com

Une bourde d’autant plus étrange que OnePlus a très largement soigné la présentation de sa montre. Sa finition est tout bonnement impeccable, notamment grâce à une très belle lunette en titane (le reste du boîtier est en inox). Bon point pour ceux qui veulent par exemple utiliser le bracelet de leur montre traditionnelle, elle utilise un système de fixation standard de 22 mm. De quoi donner un choix presque illimité plutôt que de se cantonner à des modèles propriétaires, comme peuvent le faire beaucoup de concurrents.

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La fixation standard 22 mm de la OnePlus Watch 3. © JSZ/01net.com

Une montre résistante à tout, ou presque 

Sur la tranche droite prennent place une couronne rotative absente de la Watch 2 (avec bouton) et un bouton classique. C’est sur ce dernier qu’il faut placer son doigt pour mesurer l’électrocardiogramme (ECG). OnePlus n’a pas lésiné sur la résistance de l’ensemble avec des certifications IP68, 5 ATM et la norme militaire MIL-STD-810H (pour notamment un fonctionnement entre -40° C et 70° C). Elle est également équipée d’un verre en cristal de saphir ultra solide. Autant dire qu’il faut vraiment faire exprès pour l’abîmer.

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La couronne et le bouton de la OnePlus Watch 3. © JSZ/01net.com

L’écran LPTO AMOLED autorise quant à lui un taux de rafraîchissement de 1 Hz pour économiser la batterie en cas d’utilisation de la fonction « always on ». Il prend au passage un peu de taille : de 1,43 pouce sur la Watch 2 à 1,5 pouce ici. Sa luminosité s’améliore aussi ; d’un modeste 1 000 cd/m2 à 2 200 cd/m2 sur la Watch 3. Autant dire que nous n’avons jamais réussi à le prendre à défaut, même en plein soleil. Pour situer la performance, seules la Watch Ultra 2 d’Apple et la Galaxy Watch Ultra de Samsung montent jusqu’à 3 000 cd/m2. Cet écran rond affiche une belle définition de 466×466 pixels. Évidemment, cela ne se fait pas sans aboutir à un appareil assez massif de 46,6 x 47,6 x 11,75 mm qui ne conviendra pas aux poignets les plus petits. Son poids de 49,7 grammes n’est pas anodin puisqu’on sent bien qu’on porte la montre, du moins les premières heures, avant de s’habituer petit à petit.

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L’affichage always on de la OnePlus Watch 3. © JSZ/01net.com

Autonomie impressionnante pour Wear OS

Question connectivité, OnePlus emploie ici le Bluetooth 5.2, ainsi que le Wi-Fi 2,4 et 5 GHz. Aucune connexion cellulaire n’est en revanche proposée pour pouvoir utiliser sa montre sans smartphone. L’architecture matérielle de la montre est quant à elle toujours aussi maligne avec l’utilisation de deux puces : Snapdragon W5 et BES2800. La première plus gourmande se charge des tâches nécessitant de la puissance, la seconde, très sobre, de celles plus modestes.

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Les capteurs et la connectique de charge de la OnePlus Watch 3. © JSZ/01net.com

Cela lui permet de tirer brillamment parti de la batterie de 631 mAh (500 mAh sur la Watch 2) pour atteindre une autonomie étonnante sur un modèle Wear OS. Nous avons ainsi réussi à l’utiliser durant 4 jours d’affilée sans la recharger ! Une performance d’exception pour ce type de montre, d’autant plus que nous avions activé tous les suivis de santé possibles, l’affichage « alway on » et l’avons portée la nuit pour le suivi du sommeil. Ajoutons à cela plusieurs exercices d’une durée totale de 3 heures environ.

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Les applications de la OnePlus Watch 3. © JSZ/01net.com

GPS très précis, capteur cardiaque un peu moins

La mesure des exercices sportifs se veut d’ailleurs l’un des points forts de cette nouvelle montre de OnePlus. Ce sont plus d’une centaine de disciplines qui peuvent ainsi être analysées, avec un focus sur 11 d’entre elles qui bénéficient d’informations spécifiques. Parmi elles, on peut noter à titre d’exemple la longueur de la foulée à la course à pied, la vitesse de frappe au tennis, la fréquence des coups de rame au rameur ou encore le dénivelé en ski. Nous l’avons pour notre part essentiellement testée sur des parcours à vélo que nous connaissons bien, notamment pour avoir un aperçu de ses capacités GPS et de mesure de la vitesse. En effet, la Watch 3 utilise un GPS double fréquence (L1 et L5), a priori gage de précision.

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A gauche l’Apple Watch, à droite la Watch 3.

Le procédé ne nous a pas déçus puisque la trace relevée par la montre chinoise s’est révélée très exacte, à la hauteur de notre Apple Watch Series 10 de référence. Chacune a ses légères lacunes, mais les deux font finalement jeu égal et se trompent rarement. Nous avons en revanche été étonnés de la vitesse maximale atteinte indiquée par la Watch 3 : 49 km/h contre 42 pour l’Apple Watch. Cette dernière estimation est bien plus réaliste étant donné le tronçon sur lequel nous nous trouvions à ce moment-là. Nous aurions aimé développer autant de watts nécessaires pour atteindre cette vitesse, mais nos capacités de cycliste sont loin d’être celles de Tadej Pogačar.

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A gauche l’Apple Watch, à droite la Watch 3.

La Watch 3 est également bardée de capteurs en tout genre : ECG, température au poignet, fréquence cardiaque, oxymètre de pouls, géomagnétique, lumière, accélération, gyroscopique et baromètre. C’est bien entendu le cardiofréquencemètre qui nous intéressait le plus dans le cadre de nos activités sportives. Si les fréquences relevées étaient proches de celles de notre modèle de référence, nous avons en revanche noté la difficulté qu’a la Watch 3 à détecter les variations importantes. En témoigne ce creux au 5e kilomètre lorsque nous avons fait une pause quelques instants, bien vu par la montre d’Apple, mais beaucoup moins par celle de OnePlus. Une lacune qui peut être handicapante lors de certains exercices, comme la course à pied fractionnée.

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A gauche l’Apple Watch, à droite la Watch 3.

Le riche écosystème Wear OS

Bien entendu, le grand avantage de cette Watch 3 est son utilisation de Wear OS, un système d’exploitation certes gourmand, mais qui propose tout un écosystème d’applications, allant de Strava à WhatsApp en passant par Spotify ou Wallet permettant de payer sans contact en magasin. Autant dire qu’on est ici loin de certains modèles qui ne permettent pas d’installer d’applications tierces et dont l’utilité est donc limitée.

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L’application OHealth.

Son utilisation est assez classique pour le système d’exploitation de Google, mêlant gestuelles sur l’écran et utilisation des boutons. En glissant son doigt vers le bas, on accède aux paramètres rapides, vers le haut aux notifications (auxquelles on peut répondre), vers la droite ou la gauche aux tuiles, sortes de widgets. Un appui sur la couronne affiche l’ensemble des applications, un appui sur le bouton en dessous ouvre directement l’application dédiée aux exercices.

En complément, l’application OHealth permet d’afficher toutes ses données de santé, le récapitulatif des exercices physiques, mais donne aussi accès aux réglages de la montre. On regrette certaines erreurs de traduction (« Mon montre », vraiment ?). Plusieurs cadrans sont proposés, tout comme la personnalisation des tuiles ; des contacts favoris, en passant par Google Maps ou la météo. Bref, ce Wear OS 5 est clairement un système mature, réactif sur cette Watch 3, facile à prendre en main et qu’on a plaisir à utiliser au quotidien.

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