Interview : Alain Charriras de l’ADAMI
À l’image de Spotify, Deezer et Qobuz, les plateformes de streaming comptent aujourd’hui parmi les meilleures alternatives légales au téléchargement illicite. Mais leur avenir est menacé. L’un des grands noms du secteur, Jiwa, a ainsi dû fermer ses portes l’été dernier, s’estimant pris à la gorge par les majors. Alors que son chiffre d’affaire publicitaire s’élevait à 300 000 €, les maisons de disques exigeaient des droits d’accès au catalogue et des minimums garantis, additionnés, de près d’un million d’euros. Pour éviter les dérives et donner des chances à l’offre légale, Alain Charriras, de l’Adami (Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes), milite pour une gestion collective des droits sur le streaming.