Trois ans après l’affaire Pegasus, 30 ONG demandent à l’Europe d’interdire les logiciels espions
Que s'est-il passé depuis l'affaire Pegasus ? A-t-on mis fin à l'utilisation des logiciels espions sur les défenseurs des droits humains ou les politiques en Europe ? Pour une trentaine d'organisations européennes de défense des droits et des libertés, la réponse est négative. Ces dernières ont appelé, début septembre, la Commission européenne en recomposition et le Conseil à se saisir du dossier jusque-là laissé de côté. Deux d'entre elles nous expliquent les raisons de l'inaction de Bruxelles, et les enjeux en la matière.