Depuis plusieurs années maintenant, l’univers des indépendants ne cesse d’évoluer. Pendant longtemps, ce sont les travailleurs de l’IT, soit des technologies informatiques et numériques, qui ont constitué le vivier du freelance. Mais aujourd’hui, nombreux sont les secteurs d’activité qui adoptent ce mode de travail, de plus en plus démocratisé et facilité.
Le freelancing de plus en plus populaire
En France, le freelancing est une pratique en vogue : on trouve environ 1,2 million de travailleurs indépendants. Un chiffre qui n’a fait que grimper en 10 ans et une tendance qui ne devrait d’ailleurs pas s’arrêter de sitôt. D’après une enquête réalisée par Malt, plateforme en ligne de mise en relation des entreprises et des travailleurs indépendants, 43% des actifs envisageraient d’opter pour le travail en freelance. Un statut qui offre une réelle autonomie et beaucoup plus de flexibilité.
Freelance : un mode de travail plus avantageux ?
L’autonomie, c’est justement ce qui intéresse les salariés dans le freelancing. Ils peuvent choisir librement leurs missions et refuser les tâches qui ne les intéressent pas. Cette liberté a également une incidence sur l’organisation de leur travail. Ils “n’ont pas de comptes à rendre” à un éventuel supérieur hiérarchique, peuvent gérer leur emploi du temps à leur convenance et ont la possibilité d’augmenter considérablement leurs revenus grâce à leurs qualifications et leur motivation, en acceptant plus de missions.
Adopter le freelancing, c’est aussi donner plus de sens à son travail. Un détail qui a son importance pour les Français. Les travailleurs indépendants ne sont plus contraints d’accepter les projets qui ne les intéressent pas et peuvent aussi refuser de collaborer avec certains clients, sans avoir à se justifier. Ils peuvent choisir la trajectoire que prendra leur carrière, en fonction de leur savoir-faire et de leurs envies et optimiser l’exécution de leurs missions. Un travail que l’on aime et pour lequel on possède des qualifications, c’est un travail que l’on fait bien.
Quel cadre pour le travail en freelance ?
Face à l’ampleur du phénomène, les autorités ont mis en place un cadre réglementaire dédié ainsi qu’un allègement des procédures administratives pour entamer une activité en freelance. Si le statut auto-entrepreneur semble idéal pour se lancer, les travailleurs indépendants peuvent également opter pour différents régimes : SARL (Société à responsabilité limitée), SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle), mais aussi et surtout pour le portage salarial. C’est cette dernière alternative qui est privilégiée par tous ceux qui quittent le monde de l’entreprise pour s’installer à leur compte.
Le portage salarial garantit l’autonomie des freelances, grâce au statut auto-entrepreneur. En devenant salariés d’une société de portage (SDP), un freelance bénéficie d’une protection sociale étendue : sécurité sociale, retraite, chômage, ou encore mutuelle. Avant de sauter le pas, il est possible de se projeter et découvrir la rémunération envisagée grâce à une simulation de portage salarial proposée par les SDP.
Le freelancing se développe dans de nombreux métiers et secteurs
C’est la démocratisation des pratiques numériques dans la plupart des secteurs et industries qui a permis aux développeurs, créateurs web, webmasters, spécialistes du marketing digital et des métiers de la data, de se tourner plus facilement vers le freelancing. Dernièrement, essentiellement depuis la pandémie de Covid-19, les entreprises ont fait bondir la demande en ayant recours aux services de collaborateurs externes. L’objectif : requérir une expertise et des compétences pointues de manière ponctuelle comme récurrente. Le tout, sans s’embarrasser d’une embauche pour ne pas alourdir la masse salariale.
Les domaines qui jusqu’ici s’adressaient au salariat sont de plus en plus enclins à s’intéresser aux travailleurs indépendants. On retrouve ainsi des freelances dans les banques, les assurances, le marketing, la communication, et même dans l’industrie pharmaceutique et le secteur médical. Que ce soit dans le recrutement, le coaching ou le conseil, les ressources humaines ont également recours aux freelances.
L’inquiétude de la perte de revenus est de moins en moins importante. Seulement 35% des candidats au freelancing redoutent de ne pas trouver de clients, selon l’étude Malt. Pourtant, les experts sont unanimes : les profils seniors ne devraient pas manquer de commandes. Mais le travail indépendant reste privilégié par les jeunes, en quête de liberté, d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle et d’une rémunération plus significative.
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