Avec ses 27 halls différents, 6 262 exposants provenant de 71 pays et plus de 400 000 visiteurs, le CeBIT est le plus grand salon mondial de l’informatique. Lors de la 21e édition qui s’est tenue en Allemagne, du 9 au 15 mars dernier, la plupart des grands noms de la high-tech étaient présents pour faire leur show. Concepts clés du salon : convergence entre les médias numériques, convergence pour la téléphonie, puces RFID ou UMPC. Mais, en marge, de nombreux gadgets, des plus futiles aux plus utiles, mettaient à jour une certaine idée du futur.L’avenir sera à l’évidence robotique, si l’on en croit Electrolux qui proposait un robot tondeuse à gazon. Son Automower est à même d’effectuer seul la tonte d’une zone prédéfinie et, une fois au bout du rouleau, de retourner seul à sa station électrique. Chez NEC, on présentait PaPeRo, un petit robot personnel de 38 cm de haut. Sorte ‘ d’assistant de vie ‘, ce robot équipé de deux caméras et de quatre microphones est capable de reconnaître les visages de ses interlocuteurs, pour leur délivrer des informations spécifiques. Les Allemands Vorwerk et Infineon présentaient le fruit de leurs recherches communes : une moquette qui peut guider un robot aspirateur vers les endroits où résident les poussières.Autre tendance : le luxe. On proposait ainsi, sur le stand de la société néerlandaise White Lake, une clé USB en or de 14 carats sertie de diamants. Son prix ? 2 950 euros. Sa fonction première étant si peu importante, sa capacité n’était même pas annoncée. Pas en reste, Pierre Cardin, associé à Cinque et Loden Frey, proposait, quant à lui, une ligne de vêtements intégrant un lecteur MP3 et un clavier cousu à même le tissu. Plus sérieux, le Taïwanais AsiaMajor présentait la V-Gear TalkCam Beauty, une webcam qui se charge de vous rendre plus beau, en supprimant certaines imperfections du visage grâce à une simple touche.On trouvait aussi des modèles de réfrigérateurs de la marque Metro, qui préviennent si la date de péremption d’un yaourt est arrivée. L’automobile s’affichait également futuriste. Grâce à Daimler-Chrysler, Siemens et l’institut Fraunhofer, qui ont combiné les technologies radio et Internet, il suffira aux conducteurs de demander à voix haute où se trouve la station-service la moins chère dans les environs, pour recevoir la réponse par la radio. Le futur est ici plus pratique, mais également… plus lointain. Mais il ne faut pas s’attendre à voir un tel service commercialisé avant dix ans. Dici là, dix nouveaux CeBIT nous auront présenté encore plus de possibles futurs.
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