Au fil des versions, les bridges FZ de Panasonic se sont forgé une bonne réputation. Les Lumix disposent de zooms impressionnants (jusqu’à 12x) assistés par une stabilisation optique performante. Le FZ7 ne déroge pas à la règle. Idéal pour les voyages, il est plus petit et plus léger que ses prédécesseurs. Un poids plume qui ne nuit en rien à la prise en main et qui lui permet de disparaître rapidement dans une grande poche ou dans un sac de taille raisonnable.Attention cependant, l’adjonction du pare-soleil double pratiquement l’encombrement du boîtier. Pour le reste, le fonctionnement du FZ7 est très silencieux (mise en route, zoom, déclenchement). L’arrière de l’appareil s’orne d’un joystick qui donne un accès rapide aux principaux réglages (sensibilité, balance des blancs, résolution…) et au contrôle des paramètres de temps de pose et d’ouverture pour les modes à priorité. Hormis ces aspects ergonomiques, le nouveau cru n’apporte malheureusement pas de réels changements. Les habitués des Lumix FZ retrouveront la visée électronique peu détaillée, secondée par un écran fixe au dos de l’appareil, là ou nous aurions de loin préféré un écran articulé. La qualité des images fournies par le FZ7 est assez variable.À des sensibilités faibles (moins de 200 ISO), les images sont très propres avec un rendu colorimétrique neutre et une accentuation logicielle peu marquée. Les 18 x 24 tirés du FZ7 sont impressionnants, nets et exempts de grain ; à peine distingue-t-on en y regardant de près une légère aberration chromatique. Lorsque la sensibilité monte, les choses se gâtent. À 400 ISO, la dégradation des images est si sensible que le bruit est très visible sur un 10 x 15. Heureusement, le système de stabilisation optique recule le moment où la montée de sensibilité devient nécessaire. Particulièrement agréable, le zoom 12x profite également des bienfaits de la stabilisation optique qui reste le principal atout de ce boîtier.
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