Il y a 25 ans, les fabricants de figurines Games Workshop créaient Warhammer. Un jeu de plateau inspiré de l’univers dépeint par Tolkien dans la trilogie du Seigneur des Anneaux. Librement inspiré, le jeu façonne
son propre monde et donne lieu à des produits dérivés ainsi qu’à des jeux vidéo de stratégie. Cette version est un retour aux sources puisqu’il s’agit d’un jeu de rôle massivement multijoueur en ligne. Warhammer apporte son lot de nouveautés sur ce
secteur concurrentiel dominé, malgré la sortie d’Age of Conan (AoC), par World of Warcraft (WoW).
Le jeu en équipe à l’honneur
Trois races sont mises en scène qui s’opposent une à une et se battent pour la domination d’un territoire et d’une faction. L’Ordre, composé des nains, des humains et des hauts-elfes, affrontent la Destruction rassemblant les peaux
vertes (orcs et gobelins), les forces du chaos et les elfes noirs. A l’intérieur de chaque race, trois types de personnages donnent l’accès aux classes. Chez les elfes noirs, la furie, spécialiste des armes, est douée d’une grande force qui la
destine aux classes de pilleuses ou de paladins. Les quelque vingt classes sont séduisantes, mais certaines font doublon et on ne voit pas de différence entre chamane et sorcier.Graphiquement, Warhammer se situe entre WoW et AoC, plus sombre que le premier et moins réaliste que le second. Il se voit édulcoré, dans le fond, pour conserver sa recommandation aux plus de 12 ans et, dans la forme, pour pouvoir
tourner sur tous les PC, dommage.La bande-son obéit aux canons du genre et assure ce qu’il faut d’ambiance. Mais c’est par son système de jeu que le titre se distingue. En effet, le jeu en équipe est mis à l’honneur. Outre les quêtes privées en solo, très classiques,
Warhammer introduit le système de quêtes publiques. Divisées en sous-parties où la difficulté va crescendo, elles doivent être accomplies à plusieurs. C’est l’aspect le plus plaisant et la coopération s’installe naturellement.L’accent est aussi mis sur les affrontements entre joueurs, mais instaure des zones de niveau pour que les duels soient équilibrés. Malgré cela, le jeu reste difficile, le passage de niveau en niveau se fait en dents de scie et
l’écart de puissance est disproportionné. Il existe aussi des champs de bataille où tous les niveaux s’affrontent. Enfin, est instauré le principe du royaume contre royaume, où chaque race débute avec une capitale assignée.Et, sur la carte, des villes et des points géographiques neutres sont à conquérir. Il va falloir faire prospérer les cités et résister aux assauts des adversaires qui tenteront de les assiéger avant de les piller et de les raser. Dans
Warhammer, il faut choisir son camp, car cette fois-ci, c’est la guerre !
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