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Vieille marmite, bonne soupe…

À l’heure où les supports modernes se multiplient (disque dur, carte mémoire, DVD…), la cassette héritée de l’époque DV a un petit côté néandertalien.Pourtant, si vous…

À l’heure où les supports modernes se multiplient (disque dur, carte mémoire, DVD…), la cassette héritée de l’époque DV a un petit côté néandertalien.Pourtant, si vous voulez effectuer vos montages, voici le seul support vraiment pratique. Le HC7 est un petit caméscope grand public qui s’adresse d’abord à ceux qui n’aiment pas s’encombrer de réglages, mais qui veulent en revanche pouvoir monter leurs vidéos.

Un super HC3

Extérieurement, il est à peu près impossible de différencier au premier regard le HC7 du HC3. En fait, le HC7 est doté d’un stabilisateur optique. La qualité des images, déjà excellente sur le HC3, en bénéficie. Enfin, il dispose d’une entrée micro (minijack) et d’une sortie casque.

Une ergonomie parfaite

L’ergonomie de l’appareil est impeccable. Le zoom peut s’actionner soit avec le classique poussoir sur le dessus, soit en passant par une commande située sur l’écran. Dans le premier cas, la vitesse est variable. Dans le second, elle est fixe. L’écran est d’excellente qualité, le viseur n’est pas orientable. Comme il est de règle pour les caméscopes HDV, le HC7 peut filmer en définition standard (DV) et en haute définition (HDV), aux formats 4/3 ou 16/9. La sortie directe vers un poste de télévision peut se faire dans les deux formats par une prise HDMI ou par les sorties composantes analogiques classiques. Il peut envoyer un signal standard, même s’il lit des images prises en haute définition. La possibilité de jongler entre définition standard et haute définition est très appréciable.

Une qualité d’image impeccable… le jour !

Ce n’est pas totalement une surprise : le HC3 était excellent, le HC7 est parfait… avec une bonne lumière ! Il est censé être plus sensible, ce qui est faux. Il est exact que le HC7 arrive à filmer dans des conditions difficiles, mais cette capacité repose sur une astuce. Le HC7 est capable de descendre le temps de pose au 1/25 de seconde, sans que l’on ait vraiment à s’en soucier ni à comprendre ce qui se passe exactement. Effectivement, dans ce cas, on obtiendra, pour des raisons arithmétiques, des images, là ou d’autres modèles, bloqués au 1/50, ne donneront qu’une bouillie illisible. En revanche, ce fonctionnement est à réserver au filmage d’objet fixe et avec un opérateur zen. Dans le cas contraire, les images seront complètement saccadées.Rappelons que le stabilisateur (excellent au demeurant) compense les mouvements de l’opérateur, mais pas ceux du sujet. En résumé, si l’on excepte cette ruse de Sioux basée sur le temps de pose, le HC7 donne la sensation d’être plutôt moins sensible que le HC3.

Un appareil photo crédible

Non, ne jetez pas tout de suite votre compact, mais force est de reconnaître que le HC7 est un appareil photo assez crédible. Il génère des images de 6 millions de pixels (par un petit tour de passe-passe électronique car son capteur n’en contient que 3), et il peut filmer et photographier simultanément (pendant le tournage, il suffit de presser le bouton ‘ photo ‘, et l’image est prise à pleine résolution et pas uniquement à la résolution vidéo).

Bon pour le service

Au final, le HC7 est un excellent appareil. Son seul concurrent est le Canon HV20. Ce dernier risque fort d’être un adversaire de taille, car il est plus complet que le HV10 qui, d’entrée de jeu, a semé la panique dans les rangs des petits HDV.

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Luc Saint-Élie