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Vélibug

Depuis tout petit, j’adore faire du vélo. Parisien d’adoption depuis dix ans, je n’ai pourtant guère eu l’envie d’y pratiquer cette saine activité : affronter le…

Depuis tout petit, j’adore faire du vélo. Parisien d’adoption depuis dix ans, je n’ai pourtant guère eu l’envie d’y pratiquer cette saine activité : affronter le trafic automobile, la pollution et le démontage nocturne de mon ‘ biclou ‘, très peu pour moi ! Et puis est arrivé le Vélib’. Des vélos en libre-service, accessibles moyennant un abonnement modique : 1 euro pour un jour, 29 euros pour un an. J’ai essayé.Et j’ai adoré. A tel point que j’ai choisi l’abonnement longue durée. Mais ce qui n’était indiqué nulle part, c’est que j’allais devenir, comme les milliers d’autres utilisateurs du service, un bêta-testeur du système informatique qui gère les locations des Vélib’. Tous les jours, ou presque, j’emprunte un vélo ; tous les jours, ou presque, je suis confronté aux pannes et erreurs, minimes ou plus enquiquinantes, du système : bornes bornées empêchant le retrait ou le retour d’un vélo, problème d’horloge interne de la station faussant la durée d’un trajet et le rendant payant (seules les balades de moins de 30 minutes sont gratuites), connexion impossible au système central (empêchant ainsi toute location). Je suis même passé à côté de stations dont l’écran affichait un superbe message d’erreur… de Windows ! Et je ne compte pas les difficultés récurrentes pour trouver un emplacement libre pour garer son vélo le soir, dans les quartiers animés… Tout cela fait un peu désordre. D’autant que la société JCDecaux, qui a déployé les Vélib’ pour la Mairie de Paris, a quand même eu le temps de se faire la main avec d’autres systèmes très similaires, que ce soit à Lyon (où les Vélib’ s’appellent Vélov’), Marseille, Séville ou ailleurs. Mais voila, le système parisien est le plus important mis en service à ce jour… Alors, à quand un Service Pack ou une mise à jour de firmware pour les Vélib ?

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Christophe Gauthier