Tout le tapage à propos de la nocivité des ondes émises par les téléphones mobiles, les antennes relais et les installations Wi-Fi n’est sans doute pas à prendre à la légère, s’agissant d’une question de santé
publique. Cependant, à la suite de l’appel ‘ des vingt ‘, l’Académie nationale de médecine a fait entendre un autre son de cloche, plus mesuré, arguant que ‘ inquiéter l’opinion dans un tel contexte relève de la
démagogie, mais en aucun cas de la démarche scientifique. ‘ En clair, il n’a pas été démontré à ce jour les effets de la nocivité des ondes. L’inverse non plus, d’ailleurs. Je voudrais aborder le problème sous un autre
angle. Pourquoi ne fait-on rien, ou si peu, pour stopper l’invasion des automobiles qui polluent, certes moins qu’avant, mais qui dégagent toujours des substances toxiques ? Pourquoi n’interdit-on pas la cuisine au
barbecue, cancérigène paraît-il ? Pourquoi n’enterre-t-on pas les lignes électriques à haute tension sous lesquelles habitent des gens ? On devrait aussi se préoccuper de limiter les rayons du soleil. Car à force de bronzage non
protégé, on risque de développer un carcinome ou un mélanome. Bref, si la prudence s’impose dans tous les domaines, y compris celui des ondes, n’oublions pas que vivre est dangereux pour la santé.* rédacteur en chef de Micro Hebdo
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