Par plaisanterie ou par méchanceté ?” voire un peu des deux ?”, une responsable informatique a utilisé et communiqué l’identité et les coordonnées téléphoniques d’une de ses collègues, lors de séances de conversation sur Meetic et Wanadoo. Les pseudos utilisés (coquine, coquinette, tocli…) suggèrent sans équivoque les désirs exprimés par l’usurpatrice, soucieuse par ailleurs de ne pas être démasquée.Sa fonction lui permettant de connaître les mots de passe de son entreprise ?” une mission locale d’insertion ?”, elle n’a pas hésité à utiliser l’ordinateur de son directeur… jusqu’au jour où la police l’a surprise en flagrant délit. Entre-temps, la victime, d’une santé fragile, a reçu une flopée d’appels d’hommes très pressés de faire sa connaissance. Ce qui lui a causé un choc émotionnel et psychologique, se soldant par un arrêt maladie de dix jours.Verdict de la justice : la ‘ blagueuse ‘ a été condamnée à verser près de 10 000 euros, dont 2 500 versés à la victime pour préjudice corporel, 1 500 pour préjudice moral et 4 500 à la Caisse dassurance-maladie au titre des frais médicaux.Les sanctions pénales seront prononcées ultérieurement
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