Une quatrième épreuve toujours aussi difficile

Les antivirus au banc d’essai : test des capacités d’éradication
Une quatrième épreuve toujours aussi difficile
Test n° 1 : nettoyage d’une clé USB
Test n° 2 : nettoyage en mode sans échec
Test n° 3 : nettoyage d’une machine surinfectée
Test n° 3 : un seul vainqueur
Test n° 3 : une mention honorable
Test n° 3 : que de déceptions !
En guise de conclusion

Cette épreuve qui mesure les « capacités de nettoyage » constitue la quatrième étape de notre grand tour des suites 2010. Elle succède aux trois précédentes étapes : antispam, défenses proactives, impact sur les performances.

Méthodologie de l’épreuve de nettoyage

Pour déterminer la capacité de nettoyage des suites, nous les avons soumises à trois types de tests techniques. Le premier consiste à nettoyer un dossier (ou une clé USB) contenant de nombreux codes malveillants. Le deuxième évalue la capacité des suites à réaliser une analyse du système en mode sans échec. Le troisième, enfin, de loin le plus difficile, évalue leur aptitude à s’installer et à nettoyer un PC préalablement fortement infecté.

Notre tour des suites ayant débuté avant la sortie officielle de Windows 7, les tests ont de nouveau été réalisés avec Windows XP. Mais le système n’a aucune influence réelle sur ces tests de nettoyage, et les résultats seraient identiques avec Windows Vista ou Windows 7.

Tous les tests ont été réalisés dans des conditions réelles, avec une suite mise à jour et ayant un accès total à Internet pour ses contrôles cloud.

La quatrième étape du tour des suites

La rédaction de 01net. a décidé de tester les suites différemment. Au lieu de réaliser un grand comparatif général mais limité dans le temps, nous avons prévu une longue série de petits comparatifs, chacun mettant à rude épreuve un aspect particulier des défenses des suites.

En un sens, notre approche s’apparente un peu au Tour de France. Chaque comparatif doit être vu comme une étape, et les différentes protections de chaque suite comme une « équipe » travaillant à protéger l’utilisateur.

Si l’on en croit les éditeurs, leur suite est toujours la meilleure du monde. Dans la pratique, suivant les choix techniques effectués, certaines se démarquent des autres en fonction des éléments étudiés et des menaces auxquelles on les soumet. De même, tous les utilisateurs n’accordent pas la même priorité aux différents critères, et certaines sont plus adaptées à tels profils que d’autres. Ce comparatif par étapes nous permettra en fin de « tour » d’avoir une idée concrète des capacités réelles de chaque suite et de leur adéquation à chaque profil d’utilisateur.

Pourquoi uniquement les suites 2010 ?

Pourquoi tester les suites payantes et non les antivirus gratuits ? Aujourd’hui, les dangers qui menacent l’utilisateur vont bien au-delà des simples codes malveillants. Les produits gratuits sont souvent d’excellents antimalwares mais constituent des protections incomplètes. Les suites de sécurité, quant à elles, comportent un ensemble d’outils cohérents, pour contrer toutes les formes de menaces. Ces outils collaborent entre eux en échangeant des informations qui leur permettent de mieux appréhender, ensemble, la dangerosité des codes ou des sites malveillants. Tester leurs capacités de défense est donc plus long et plus complexe, d’où l’idée de ce tour.

Evidemment ce tour des principales suites du marché français sera ultérieurement complété par des comparatifs des produits gratuits et des autres solutions du marché !

Récapitulatif des étapes précédentes

Notre tour des suites 2010 avait débuté par un aperçu des antispams (sans apprentissage préalable). Ce test avait vu McAfee, TrendMicro et Norton se partager un podium très serré. Notre deuxième étape visait à analyser les défenses proactives qui permettent aux suites de se défendre face aux menaces nouvelles, encore inconnues des bases de signatures. Un test qui mettait en exergue la haute technologie de certaines suites. A ce petit jeu, hautement exigeant, c’est Kaspersky qui avait remporté la palme, devant TrendMicro et BitDefender.

Notre troisième étape évaluait l’impact des suites sur les performances générales des machines. De gros progrès ont été réalisés en la matière par toutes les suites, mais des disparités demeurent. Norton était sorti grand vainqueur devant Kaspersky et GData.