Voici l’une des meilleures jet d’encre couleur d’entrée de gamme du moment. Certes, la qualité photo de l’i250 de Canon n’atteint pas celle des imprimantes spécialisées dans ce domaine et encore moins celle d’un laboratoire ! Mais pour les autres types de documents, ce modèle à petit prix n’a rien à envier à bon nombre de ses concurrents, y compris dans le haut de gamme.Côté équipement, rien de spécial à signaler. Compatible Mac et PC, cette imprimante s’installe en un clin d’?”il en se branchant sur un port USB et son pilote se paramètre facilement.
Des textes nets et des aplats denses
Lors de nos tests, les pages de texte ont révélé des caractères bien nets, sans bavure, et les aplats colorés des documents composites étaient denses, sans effets de bandes. En mode photo, le grain était à peine visible et le rendu des couleurs satisfaisant. Des résultats qui s’expliquent en partie par une résolution élevée, puisque l’i250 peut atteindre 4 800 x 1 200 points par pouce dans sa plus haute qualité.En termes de vitesse, cette jet d’encre se révèle globalement plus performante que sa concurrente directe, la Stylus C64 d’Epson, vendue pourtant près de 40 euros (262 F) de plus. Pour imprimer du courrier, sa vitesse atteint 4 pages/minute, contre 2,7 pour le modèle d’Epson. Si le document contient des images couleur à l’instar de pages Web, elle sort 1 p/min, contre 0,8 pour l’Epson. Enfin, pour imprimer une photo au format 16,7 x 21 cm, en qualité maximale, nous avons patienté 3 min 36 s avec la Canon. C’est moins long qu’avec l’Epson, quia mis près de quatre fois plus de temps. Il n’y a qu’en mode brouillon que l’i250 ne fait pas d’étincelles : elle met 4 s de plus par page que la C64. Au-delà de son prix, l’i250 affiche un faible coût à la page en raison de sa conception. L’impression d’une page de texte en noir revient seulement à 0,06 euros (0,39 F) et celle d’une page couleur à 0,15 (0,98 F), contre respectivement 0,09 et 0,23 euros (0,59 et 1,51 F) pour la Stylus.En revanche, contrairement au modèle Epson qui dispose de cartouches d’encre séparées, les trois réservoirs d’encre couleur sont ici logés dans une unique cartouche. C’est un gros inconvénient, car il faut changer toute la cartouche quand un réservoir est vide. On reprochera ainsi à cette imprimante la faible autonomie de ses cartouches, 160 pages en noir et de 207 pages en couleurs. Mieux vaudra prévoir une petite réserve de recharges, que l’on trouve d’ailleurs vendues parlot de deux.
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