La cinquième génération de Freebox ?” dont les premiers exemplaires sont livrés aux abonnés de Free depuis quelques semaines ?” introduit plusieurs nouveautés importantes. Contrairement aux précédents modèles, la nouvelle
box de Free se compose de deux boîtiers : d’un côté, la Freebox ADSL, chargée des connexions en réseau (avec ou sans fil) ; de l’autre, la Freebox HD, qui fait office de décodeur audio-vidéo haute définition. Les deux boîtiers communiquent
entre eux, soit par liaison Wi-Fi rapide de type Mimo (voir notre article Technologie), soit via un simple câble Ethernet.
Connectique très riche
En pratique, l’installation ne pose aucun problème, à condition de respecter la procédure, très bien décrite dans la documentation fournie : ainsi, il faut impérativement utiliser un câble Ethernet lors de la première
installation, pour que les boîtiers s’autoconfigurent et s’échangent les clés de cryptage Wi-Fi. Las, aucune information n’est donnée sur la configuration du Wi-Fi pour communiquer avec des ordinateurs ; cela fonctionne, mais il faut tout
régler à la main. En outre, l’interface du mode routeur n’a pas changé : il faut toujours se rendre sur le site Web de Free pour le paramétrer. Pour le reste, on apprécie la connectique très riche. Avec ses cinq ports Ethernet et son interface
Wi-Fi, la Freebox ADSL remplace avantageusement un routeur sans fil. Et, à l’usage, les performances sont au rendez-vous. Comme nous avons pu le constater après un mois de tests intensifs en situation réelle, la liaison Wi-Fi entre les deux boîtiers
s’avère très stable, même à dix mètres de distance, à travers un mur de béton. Avec un ordinateur équipé d’une interface 802.11g, nous avons atteint des débits de l’ordre de 20 Mbit/s, sensiblement supérieurs à ceux que l’on peut obtenir avec
un routeur Wi-Fi classique. La Freebox HD apporte également son lot d’innovations. Dotée d’une connectique audio-vidéo très riche, avec ses sorties vidéo (S-Vidéo et composite) et audionumériques, elle peut se brancher sur toutes sortes d’appareils
(chaînes hi-fi et téléviseur), y compris à des écrans haute définition, via sa prise HDMI (équivalent numérique d’une Péritel). C’est cette prise qu’il faut utiliser pour profiter de la qualité d’image des émissions HD que Free diffuse (en mode
720p) sur son bouquet TV. Hélas, pour le moment, l’offre de contenus en haute définition demeure encore bien faible : seuls quelques programmes spéciaux (comme Roland-Garros) diffusés, à titre expérimental, par France Télévisions ; et une
poignée de concerts et de films, proposés en vidéo à la demande. Notons en outre que, grâce à son tuner TNT, la Freebox HD permet de recevoir TF1 et M6, qui ne sont pas proposées dans le bouquet TV ADSL de Free.
Mises à jour régulières
Depuis sa sortie, fin avril, la Freebox V5 a profité de plusieurs améliorations, et des mises à jour logicielles viennent régulièrement corriger les bugs, notamment les gels d’image de la télévision. Mais le meilleur est encore à
venir, car de nombreuses fonctions restent inactivées pour le moment. Ainsi, le disque dur interne de 40 Go (qui n’est pas mentionné dans la documentation…), les prises USB et les entrées audio et vidéo à l’arrière du boîtier n’ont pas
encore d’utilité officielle (on imagine très bien la Freebox HD se transformer en magnétoscope numérique dans un avenir proche…). De même, la version HD de Freeplayer, ce logiciel servant à lire les contenus multimédias stockés sur les PC de
la maison, n’est pas encore disponible. Voilà qui laisse une marge d’évolution confortable…
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