Le Ferrari 2004 est beau, très beau même et conçu en série limitée à 10 000 exemplaires. Histoire de lui donner une certaine valeur, l’appareil est…
Le Ferrari 2004 est beau, très beau même et conçu en série limitée à 10 000 exemplaires. Histoire de lui donner une certaine valeur, l’appareil est livré avec un certificat d’authenticité indiquant le numéro de série. Mais que l’on ne s’y trompe pas. Le Ferrari 2004 reprend à son compte les caractéristiques de l’AZ1 et subit donc pour l’occasion un sacré lifting côté look, mais aucune optimisation côté performances. Sous cet écrin (série limitée oblige) et cette belle carrosserie au rouge évocateur, se cache l’ancien AZ1, à savoir un capteur de 3 millions de pixels et un mode de fonctionnement automatisé à l’extrême.Pas de modes avancés, mais une ribambelle de modes scènes (18 programmes) permettant les types de prises de vues les plus courants. L’écran de contrôle, aux généreuses dimensions (6,35 cm), constitue sans conteste le point fort de l’appareil. La qualité d’affichage est très performante. Au démarrage, l’appareil montre un tempérament de feu et vrombit comme une formule 1. L’ergonomie générale est plutôt bonne. Les touches de fonctions sont très accessibles et la navigation dans les menus est facilitée par la molette de réglages située en haut et à droite de l’appareil. Olympus aurait tout de même pu faire un petit effort en permettant de choisir manuellement certains paramètres, comme la sensibilité. Bref, le look ravageur et la finition très soignée du Ferrari 2004 n’effaceront pas les caractéristiques photographiques plutôt moyennes de cet appareil, conçu davantage pour frimer en soirée.