Record absolu ! Ce bridge intègre un zoom optique 18x, soit l’équivalent d’un 28-504 mm en argentique. Le SP-550 UZ est ainsi d’une rare polyvalence : sa focale grand-angle autorise les plans larges (photos de paysage ou de
groupe en intérieur), tandis que les plus forts grossissements permettent d’isoler les détails sur des objets lointains ou inaccessibles. Il dispose en outre d’un stabilisateur optique relativement efficace. Néanmoins, en grossissement maximal,
l’usage d’un pied s’avère indispensable, sauf si l’on photographie en pleine lumière. Le SP-550 UZ se distingue aussi par la richesse de ses fonctions. Ainsi, il dispose des modes semi-automatiques PASM et autorise l’enregistrement des fichiers au
format Raw. Du point de vue de l’ergonomie, la prise en main est sûre et l’accès aux commandes aisé, l’appareil étant par ailleurs très compact et assez léger. En revanche, le déclencheur est un peu mou : il arrive que l’on prenne la photo par
inadvertance, en appuyant à mi-course pour verrouiller l’autofocus… C’est hélas le moindre des défauts de cet appareil. En effet, la qualité des images est décevante, les photos manquant de netteté et souffrant de violentes aberrations
chromatiques. Dommage, car la distorsion et le vignettage sont faibles, ce qui est surprenant compte tenu de l’amplitude du zoom. Autre défaut, le SP-550 UZ manque singulièrement de réactivité ; si l’on peut comprendre qu’il faille 3,64
secondes au zoom pour se déployer au démarrage, la latence à la mise au point s’avère insupportable : 1,27 seconde ! Inutile d’espérer réussir une photo sportive ou animalière, ni immortaliser une expression sur un visage.
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