J’attendais avec impatience de prendre en main le plus high-tech des objets numériques du moment, à savoir le Q1 de Samsung, plus connu sous l’appellation ‘ Origami ‘. Cette supertablette cache un vrai micro en miniature piloté par Windows XP, son écran plat couleur fait merveille, et elle sert à tout : surfer, travailler, regarder des films, écouter de la musique, consulter des images transférées depuis un appareil photo numérique, lire et rédiger des courriels, etc. L’appareil de rêve pour technophile… sauf que, à l’usage, l’enthousiasme s’est mué en frustration : les pages Web n’apparaissent jamais en totalité, la faute incombant à une définition verticale de 480 lignes, qui ne convient même pas pour regarder un DVD-Vidéo, mais seulement des films en DivX. Ecouter de la musique ? Oui, mais il existe quantité de baladeurs plus commodes. Travailler ? L’idée me semble utopique, à moins de brancher un clavier (et une souris) que je devrai transporter lors de déplacements. Bref, l’intégration des technologies n’est qu’une somme de compromis décevants. Comme l’écrit Vincent Birebent en page 62, on peut soffrir, pour le même prix, un vrai PC portable, plus un baladeur audio-vidéo.
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