L’EX-S100 est un compact bijou ultra-plat. Il doit cette caractéristique à l’utilisation de céramique pour une des lentilles du zoom.La lentille est plus mince que son équivalent en verre et le zoom peut se replier entièrement dans l’épaisseur pourtant très faible du boîtier (moins de 2 cm ! ). Si cette compacité extrême participe de l’élégance, elle a un prix et non des moindres : le zoom 36-102 mm (en équivalent 24 x 36) du S100 ouvre de F : 4 en position grand-angle à F : 5,6 en position télé. Autant dire qu’il s’agit d’un appareil très peu à l’aise en basse lumière. Son propriétaire aura le choix entre augmenter la sensibilité, ce qui provoque l’apparition d’un bruit numérique assez visible, ou prendre le risque de photos floues à cause d’éventuels bougés induits par un long temps de pose. Pour le reste, l’ergonomie est bonne et la finition excellente. Les touches de l’EX-S100 sont certes un peu petites, mais l’écran de contrôle est large : il occupe environ les deux tiers du dos de l’appareil. Conçu pour un usage courant, l’EX-S100 est doté d’automatismes et de modes scènes assez classiques qu’il faudra maîtriser pour déjouer certaines limitations comme l’impossibilité d’exploiter la plus faible sensibilité en pose lente. La réactivité de l’appareil est bonne, notamment pour le temps de mise en route, et le mécanisme du zoom est relativement silencieux.En revanche, il ne comporte que six paliers, ce qui est peu (le changement de focale ne se fait donc pas en continu). L’autofocus fonctionne bien en forte lumière, mais ne dispose pas d’assistance pour l’obscurité. Malgré un piqué moyen, la qualité d’image est plutôt bonne et les couleurs fidèles, sans excès. Mais dès les 200 ISO, gare au bruit, qui devient franchement gênant à 400.
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