Le E-400 est sans conteste le reflex numérique le plus petit conçu à ce jour. Plus compact que la plupart des bridges, il est aussi extrêmement léger (à peine 620 g), zoom compris. Cette sveltesse se traduisant également par
l’absence de poignée, le design E-400 rappelle un peu celui des reflex argentiques.La prise en main est agréable et la sensation de robustesse indéniable, même si, comme nous l’avons constaté, les attaches de la courroie, assez mal positionnées, peuvent gêner certains utilisateurs ; mieux vaut donc manipuler
l’appareil avant de l’acheter. Le E-400 s’avère tout aussi agréable et performant à l’usage que le E-500 du même constructeur : il offre même une gestion du bruit numérique améliorée alors qu’il intègre un capteur de plus haute définition (10,8
mégapixels contre 8 pour le E-500). Dans sa version de base, l’appareil est fourni avec deux zooms : un grand-angle, équivalent à un 28-90 mm, et un téléobjectif d’amplitude 80-300 mm. De fait, on est paré pour faire face à toutes les
situations, des plans larges aux plans lointains rapprochés.Certes, le collimateur autofocus ne compte que trois points, ce qui peut s’avérer pénalisant dans certaines situations et, comme sur la quasi-totalité des modèles Olympus, le viseur est assez étriqué et passablement sombre. Mais le
reste est plus que satisfaisant : la qualité des images est bonne ; l’appareil est réactif à la prise de vue ; l’écran LCD est clair et lumineux ; les menus de réglages intuitifs et les boutons d’accès aux fonctions aisément
accessibles. Et, comme tous les reflex de la marque, le E-400 dispose d’un dispositif antipoussière très efficace. Bref, un bilan global largement positif !
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