Avec ses dimensions réduites et son poids raisonnable, le Sentia d’Alienware mérite l’appellation d’ultraportable. Mais son prix paraît d’autant moins justifié que, contrairement à certains portables à moins de 1 000 euros, il ne
possède ni graveur de DVD, ni circuit graphique digne de ce nom. Jouer à un jeu 3D récent est illusoire… Malgré cette limitation, Alienware a administré à ce portable le même traitement qu’à ses PC pour joueurs, en
‘ overclockant ‘ le processeur et la mémoire vive. Le Pentium M du Sentia fonctionne ainsi à 2,2 GHz au lieu de 2 et la DDR-SDRam à 183 MHz, au lieu de 166. Résultat : les performances
sont bonnes… mais le système s’avère instable. Plus déconcertant, un bouton sur le clavier permet de réduire la fréquence du processeur à 480 MHz pour économiser la batterie ! Il n’y a pas de juste milieu… Seul un réglage
dans le Bios permet d’utiliser le processeur à sa cadence nominale. Ces faux-pas font de l’ombre aux autres caractéristiques de cette machine, plus honorables : le Sentia dispose du disque dur pour portable le plus rapide du moment (un
Travelstar d’Hitachi avec 8 Mo de cache), d’un joli écran panoramique de 12,1″, d’un lecteur de cartes mémoire 4 en 1 et d’interfaces réseau rapides (Gigabit Ethernet et Wi-Fi 802.11g). Et son autonomie, de 2 h 35 en lecture de DVD-vidéo, est
plus que correcte. Sympathique, mais pas suffisant…
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