Avec son objectif central surmonté d’un flash, sa coque en métal légèrement bombée, le Xacti E6 de Sanyo reprend les canons de beauté des années 50….
Avec son objectif central surmonté d’un flash, sa coque en métal légèrement bombée, le Xacti E6 de Sanyo reprend les canons de beauté des années 50. Pourtant, en retournant l’appareil, on découvre un grand écran de 7,36 cm (soit 3 pouces et une résolution de 230 000 pixels) qui emplit pratiquement la totalité du dos. Une bonne initiative qui relègue toutefois les petites commandes sur la droite de l’appareil. Il faudra se contenter de l’interface spartiate présentant toutefois les réglages les plus importants : correction d’exposition, flash, macro. Pour le reste, il faudra naviguer dans les menus. Outre une taille hors du commun pour un appareil de cette catégorie, l’écran est de bonne qualité. Les animations sont fluides, les images contrastées et précises. Seul regret, la présence d’une vitre de protection un peu trop réfléchissante en plein soleil. Le fonctionnement du zoom 3x ne nécessitant pas l’extension de l’optique, la mise sous tension de l’appareil est très rapide. Une sensation de rapidité accentuée par la présence d’une petite innovation maison : le Touch Sensor. Sous le nom marketing se cache un système de mise au point automatique qui réagit au moindre effleurement du déclencheur. Un peu déstabilisante au départ (l’utilisateur aura tendance à déclencher, pensant effectuer la mise au point en appuyant à mi-course), cette option est finalement assez pratique une fois maîtrisée. Toujours sur le point de la rapidité, le mode rafale, limité à trois images, déçoit. Heureusement, le mode vidéo VGA (640 x 480 en 30 images/s) couplé avec l’écran de 3 pouces est un vrai plaisir. Un écran qui permet au Xacti de se transformer en agréable visionneuse pour les photos et la vidéo. Déchargées sur l’ordinateur, les images présentent des couleurs vives et bien saturées. Le capteur 6 millions de pixels délivre des photos assez précises et légèrement accentuées, permettant une impression directe sans passer par un logiciel de retouche. Reste le bruit numérique qui, déjà présent à 100 ISO, altère trop rapidement les photos dès que la sensibilité augmente.