Tiré d’un jeu de rôle papier, Vampire, The Masquerade : Bloodlines nous plonge dans l’univers sombre et violent des âmes damnées. La création du personnage, au début du jeu, s’effectue en choisissant ses caractéristiques ou, plus original, en s’en remettant au verdict d’un questionnaire ; une procédure à l’issue de laquelle on proposera au joueur une race de vampire ‘ qui lui ressemble ‘, chacune présentant des aptitudes et des caractéristiques distinctives. Les hideux Nosferatus, par exemple, sont doués pour le camouflage, d’autres pour le combat, l’informatique ou la recherche d’indices. Comme tout jeu de rôle, Vampire s’organise autour d’une quête principale, un affrontement entre sectes, parsemée d’une multitude de missions annexes (pour gagner plus de points d’expérience). Le graphisme du jeu est soigné et les environnements, souvent très glauques, sont réussis, mais un PC puissant est indispensable pour en profiter. Hélas, de nombreux bugs gâchent le plaisir : plantages, ralentissements et problèmes d’affichage sont fréquents. Un correctif est attendu d’ici à la fin de lannée.
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