Le nouveau bridge de Nikon a des caractéristiques enthousiasmantes : un capteur à la définition suffisante pour des tirages relativement importants (on peut aussi recadrer l’image…
Le nouveau bridge de Nikon a des caractéristiques enthousiasmantes : un capteur à la définition suffisante pour des tirages relativement importants (on peut aussi recadrer l’image sur un détail), un zoom à longue focale relativement lumineux pour se rapprocher des sujets, et des dimensions réduites pour le transporter facilement. Côté ergonomie, le CoolPix possède le charme classique des compacts de la marque, avec une prise en main plutôt bonne et un maniement assez intuitif. Conçu pour un public débutant, l’appareil embarque un arsenal d’automatismes facilement repérables sur la couronne de sélection et surtout 16 modes scènes pour adapter les photos à la plupart des situations. Les couleurs sont plutôt bien gérées, avec une mention particulière pour le rendu des tons chair, mais les images semblent un peu molles en réglage standard. Pour obtenir un résultat acceptable, il faudra par conséquent renforcer la netteté, soit directement sur l’appareil, soit en retouchant les images sur ordinateur. En résumé, le CoolPix 4800 est un appareil assez sympathique aux caractéristiques techniques sérieuses. Mais quel dommage que Nikon ne l’ait pas doté des modes semi-automatiques (A, S) et manuel, alors qu’il en avait le potentiel.
