Profitant d’un nom qui fait rêver les nostalgiques de l’argentique, Rollei constitue tranquillement sa gamme numérique, sans chercher l’innovation. Ainsi, le Rollei DK 4010 est la…
Profitant d’un nom qui fait rêver les nostalgiques de l’argentique, Rollei constitue tranquillement sa gamme numérique, sans chercher l’innovation. Ainsi, le Rollei DK 4010 est la très fidèle reprise du Kyocera M410. Avec la même coque, version argentée, ce mini-bridge offre un confort d’utilisation certain (poignée moulée, viseur électronique), mais conserve l’allure massive et encombrante de son modèle, plus une finition tout plastique peu alléchante. Très simple d’apparence, il s’apprivoise vite avec ses larges boutons et sa molette de sélection. Le nombre de réglages en accès direct ne semble pas faramineux, mais le menu, décliné suivant le mode de prise de vue choisi, est compréhensible pour rendre la navigation facile, et suffisamment complet pour une utilisation avertie (balance, sensibilité, priorités, paramètres images, etc.). Le viseur électronique complétant le trop petit écran de contrôle présente une image d’assez bonne définition (300 000 pixels), mais pèche par son fort contraste et un léger scintillement fatiguant l’?”il. De plus, la qualité de vision diminue en conditions lumineuses faibles. Autre atout nuancé de ce bridge : son zoom puissant, qui s’étend de 37 à 370 mm, manque néanmoins d’une vraie courte focale, d’un stabilisateur optique et du confort d’une bague de zoom manuelle. Mais, au final, la qualité d’image est plutôt correcte, un peu molle en netteté et rendu colorimétrique, mais sans excès notable de bruit jusqu’à 400 ISO. Pour finir sur une bonne note, le Rollei reprend le processeur image RTune et la rapidité de son modèle Kyocera : allumage, mise au point, déclenchement véloces et mode rafale illimité à 3,3 images/ seconde ne déçoivent pas.
