Alors que les fabricants d’appareils photo sont encore dans la vaine course aux mégapixels, Fujifilm creuse d’autres voies.L’un des talons d’Achille du numérique, c’est le manque de dynamique des capteurs, c’est-à-dire leur incapacité à gérer d’importants écarts entre les hautes et les basses lumières. Depuis des années, Fuji travaille à résoudre ce problème avec sa technologie Super CCD. La nouvelle génération, baptisée EXR, utilise une architecture totalement repensée, dite modulable, où, selon son concepteur, le capteur s’adapte à la scène. Si la lumière est normale, tous les pixels sont utilisés pour obtenir le maximum de définition. Si la dynamique est étendue, la résolution globale est réduite de moitié et certains pixels sont dédiés à la capture des informations dans les hautes lumières, dautres dans les basses lumières.Sur le même principe, la sensibilité devrait aussi faire un bon en avant avec un doublement annoncé par rapport aux capteurs actuels. Rendez-vous mi-2009 pour vérifier, de visu, si toutes ces promesses sont tenues
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