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Troisième opus

Successeur du S1 et S2, le S3 est une mise à jour mineure du boîtier ultracompact de Nikon. Ce dernier intègre désormais un capteur 6 mégapixels…

Successeur du S1 et S2, le S3 est une mise à jour mineure du boîtier ultracompact de Nikon. Ce dernier intègre désormais un capteur 6 mégapixels en lieu et place du (déjà vieillissant ?) 5 millions de pixels de la génération précédente. Contrairement à son jeune aîné, le S3 n’est pas garanti tout temps, il faudra donc veiller à l’éloigner de l’eau ou de la poussière. Pour le reste, peu de changements. Le boîtier reste pratiquement identique avec les défauts et les qualités inhérents. La construction du boîtier en métal est de qualité et donne une bonne impression de solidité. Seules les trappes en plastique (et d’une couleur différente de la coque) semblent fragiles. L’écran de qualité (fluide et doté d’un excellent traitement anti-reflet) manque toutefois de précision par rapport à la concurrence. L’interface reste identique : les boutons sont certes petits mais bien disposés à l’arrière de l’appareil. Privilégiant le mode tout automatique, le S3 ne dispose que de peu de réglages manuels. Les menus s’en trouvent allégés et seules la sensibilité et l’exposition sont modifiables. Pour le reste, il faudra faire confiance aux innombrables modes scènes. Il est toutefois regrettable que l’accès aux différentes scènes ne soit pas plus simple : il faut basculer en mode Scène, puis naviguer au travers de toutes les propositions. Vous pouvez oublier alors toute photo spontanée. Notez qu’il est toujours impossible de revenir rapidement, par une simple pression sur le déclencheur, au mode prise de vue une fois que vous êtes engagé dans les menus. Un passage par le bouton idoine est toujours obligatoire. Plus gênant, l’obturateur du S3 ne descend pas en dessous du 350e de seconde. Difficile dans ces conditions d’immortaliser une personne en mouvement. Avec le nouveau capteur à 6 millions de pixels, les images délivrées par le S3 gagnent un peu en précision avec cependant une forte accentuation logicielle. La colorimétrie est bien préservée et les défauts (aberrations chromatiques et bruit) sont peu visibles sur un tirage 10 x 15. Dommage que le mode vidéo soit figé au 640 x 480 en 15 images par seconde. Renaud Labracherie

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Renaud Labracherie