Il existe en fait trois types de garanties : la garantie légale, la garantie contractuelle ou commerciale, et enfin l’extension de garantie. La garantie légale est, comme son nom l’indique, prévue par la loi. Elle oblige le fabricant à couvrir les vices cachés, c’est-à-dire les défauts antérieurs à la vente empêchant une utilisation correcte de l’appareil. Elle n’est pas limitée dans le temps, mais il est souvent difficile de la faire reconnaître. La garantie contractuelle, ou commerciale, est liée au contrat de vente. Son étendue est entièrement à la discrétion du constructeur ou du vendeur, tout comme sa durée. Le constructeur assure généralement un an, auquel certains distributeurs ajoutent une deuxième année. L’extension de garantie, généralement proposée par le distributeur, est optionnelle… et payante. Elle consiste simplement à prolonger la garantie contractuelle d’un certain nombre d’années. Mais elle s’exerce dans les mêmes conditions, c’est-à-dire avec les mêmes cas d’exclusion. C’est donc surtout un moyen d’augmenter la note car il est fort probable que, pendant sa durée, les pannes susceptibles de survenir seront surtout liées à des chocs ou à de l’humidité…, circonstances qui ne sont pas couvertes. ‘ Les extensions de garantie sont un vrai filon commercial, confirme Patricia Foucher, juriste à lInstitut national de la consommation. Actuellement, elles sont proposées quel que soit le produit. Le consommateur a donc intérêt à bien réfléchir à leur véritable utilité. ‘
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