Sans logiciel, un micro est aussi utile qu’une voiture sans essence ! C’est la raison pour laquelle, le plus souvent, les PC sont livrés avec au moins un logiciel : le système d’exploitation. Windows lui-même
intègre plusieurs logiciels basiques (comme l’éditeur de texte WordPad et l’outil de dessin Paint), qui pourront vous permettre d’en faire un minimum avec votre micro. La plupart des constructeurs livrent aussi une petite
collection de logiciels préinstallés sur le disque dur : logiciel intégré (comportant plusieurs modules spécialisés) ou suite bureautique, antivirus, outils multimédias, utilitaires, etc.
Evaluez l’offre intégrée
Avant l’achat d’un micro, vérifiez tout d’abord que le prix de la configuration comprend celui du système d’exploitation. Afin de proposer des prix d’appels compétitifs, certains assembleurs vendent en
effet des PC sans Windows, qu’il vous faudra donc acquérir séparément. L’acquisition de Windows XP Edition Familiale vous coûtera environ 135 euros (890 francs) en version de mise à jour ; le produit complet, lui, est vendu à 290 euros
(1 900 francs). Consultez attentivement la liste des logiciels et CD-Rom fournis. Afin de minimiser les dépenses ultérieures, vous devez retrouver au moins un logiciel de traitement de texte ou un intégré (de préférence la dernière version de Works
Suite, comprenant Word). La présence d’une suite bureautique comme Microsoft Office (toutes versions) ou Star Office de Sun est un plus non négligeable. Si un micro est livré avec une panoplie fournie de titres multimédias, vérifiez que ces
produits vous seront utiles avant de préférer cette configuration à une autre, moins richement dotée.
Profitez des offres complémentaires
Certains constructeurs, comme Compaq et Hewlett-Packard, proposent, après l’achat du micro, d’acheter séparément plusieurs logiciels dans une liste. C’est une bonne affaire, car le choix est en général vaste et le
coût supplémentaire négligeable (une dizaine d’euros pour les frais d’envoi des CD-Rom). Autre possibilité pour se procurer des logiciels moins chers : les acquérir en même temps que le micro. Nec et Dell vendent par exemple la suite
Microsoft Office XP à un prix nettement inférieur si vous l’achetez avec un PC. Chez Dell, l’édition Professional la plus complète (comprenant Word, Excel, le logiciel de présentation PowerPoint, la messagerie Outlook et la base de
données Access) revient ainsi à 380 euros (2 500 francs) pour un prix public habituel de 888 euros (5 800 francs).
Dénichez le gratuit
Si l’offre logicielle du micro est insuffisante, procurez-vous, après l’achat, des logiciels gratuits en freeware. Conçus par des particuliers, ils font partie d’un projet communautaire Open source (logiciel libre)
ou sont proposés par de vrais éditeurs (petits et grands). Il existe aussi des licences gratuites dérivées du freeware : le postcardware et le beerware, où on vous demande d’adresser au créateur du logiciel une simple carte électronique ou
bien de boire une bière à sa santé ! Il faudra disposer d’une connexion à Internet et consulter les logithèques virtuelles (sites référençant les logiciels disponibles en téléchargement comme
www.telecharger.com). Attention, de nombreux logiciels sont en anglais (menus et aide en ligne).
Essayez les produits
Si vous achetez séparément vos logiciels, soyez sûr de vous au moment de l’acquisition, car le remboursement après l’installation du produit est difficile. Pour les logiciels en shareware, le principe de l’essai
avant l’achat fait partie du mode de commercialisation, aucune difficulté donc pour évaluer le logiciel. Certains, d’ailleurs, ne sont pas bridés et fonctionnent après la période d’évaluation. Consultez la licence pour savoir
si, après cette période, vous avez toujours le droit d’utiliser le logiciel.Pour les logiciels vendus en coffret ou sur le Web, beaucoup d’éditeurs proposent des versions de démonstration en téléchargement. Il peut s’agir de versions complètes dont certaines fonctions (sauvegarde, impression,
etc.) ont été désactivées, ou de versions allégées (toutes les fonctions ne sont pas présentes). Vous trouverez ces logiciels sur les sites Web des éditeurs : c’est le meilleur endroit pour les télécharger, car vous êtes sûr de récupérer la
toute dernière mouture.
Comment acheter ?
Après avoir évalué le produit ?” à moins que votre choix ne soit déjà arrêté ?” plusieurs possibilités s’offrent à vous pour l’achat lui-même. Chez un revendeur micro, un multispécialiste, en grande surface ou
par correspondance (VPC), le produit est proposé en boîte. Il n’y a rien de spécial à vérifier, si ce n’est le prix, à comparer entre plusieurs revendeurs (si le produit est identique, pourquoi payer plus cher ?).Sur Internet, que ce soit auprès de l’éditeur, d’un distributeur agréé ou dans une boutique Web, vérifiez les conditions de livraison. Le logiciel peut être fourni en boîte ou uniquement sous forme électronique. Dans ce
dernier cas, le prix est généralement moins élevé et la livraison immédiate (vous n’avez qu’à télécharger un ou plusieurs fichiers). Attention cependant, la documentation est elle aussi électronique. Prévoyez un budget encre et papier
si vous voulez imprimer le manuel… Une option de copie sur CD-Rom est parfois proposée (frais supplémentaires à prévoir). N’hésitez pas à l’acheter en même temps que la licence en téléchargement afin de disposer d’une
copie de sauvegarde sous la main. A défaut, gravez vous-même un CD pour plus de sécurité.
Et les mises à jour ?
Les éditeurs proposent régulièrement des mises à jour de leurs logiciels. Elles peuvent être mineures (ajout de quelques fonctions, corrections de bugs et meilleure gestion des matériels périphériques) ou majeures (refonte, en général
importante, au niveau de l’interface et/ou des fonctions). Certaines mises à jour mineures sont gratuites, tandis que les mises à jour majeures seront, elles, toujours payantes. Seule exception, les sharewares, dont la licence inclut parfois
la totalité des mises à jour ultérieures.Mais avant de mettre à niveau un logiciel, consultez attentivement la liste des améliorations ainsi que la configuration minimale nécessaire pour la nouvelle version. Sachez qu’une mise à jour, même mineure, n’est pas
toujours intéressante. Un logiciel qui remplit bien sa fonction peut servir de nombreuses années sans qu’il soit nécessaire de mettre la main au portefeuille. Le cas des logiciels antivirus est à part : la mise à jour des bases de données des
virus est gratuite, tandis que les améliorations fonctionnelles, nécessaires pour détecter les nouveaux virus, sont payantes.
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