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Tu veux voir les photos de la soirée ? Elles sont sur ma clé USB. » Aujourd’hui, quoi de plus banal que de dégainer de sa poche ce boîtier miniature qu’on enfiche directement sur une prise de l’ordinateur. On peut même affirmer qu’il y a eu un « avant » et un « après » l’arrivée de la clé USB. Après avoir supplanté la disquette, elle est en passe de faire de même avec les supports optiques (disque Blu-ray compris).
Des différences de composants
Le critère qui paraît le plus important est celui de la capacité. Aujourd’hui, les constructeurs proposent des modèles de 1, 2, 4, 8, 16, 32 et même 64 Go. Le choix se fera en fonction du type mais aussi du nombre de fichiers que vous désirez y stocker. Directement lié à la quantité d’espace de stockage disponible, vient le critère du prix. Selon la capacité des modèles, les tarifs s’échelonnent de quelques euros à plus de 200 euros. Mais ils varient aussi en fonction des marques. Ainsi, pour une clé de 8 Go, il vous en coûtera entre une quinzaine d’euros pour une clé de marque générique et 100 euros pour les modèles haut de gamme.Pourquoi de tels écarts ? Tout simplement parce que les composants utilisés ne permettent pas le même niveau de performances.
Il y a encore un an, les constructeurs utilisaient de la mémoire flash soit de type SLC (pour Single Level Cell), soit de type MLC (pour Multiple Level Cell). Sans rentrer dans des considérations plus techniques, il faut savoir que la mémoire SLC a une durée de vie dix fois supérieure à celle de la MLC, et que ses débits en lecture/écriture sont beaucoup plus élevés. Malheureusement, elle est très chère à produire, et on la destine en général à des usages professionnels, notamment pour les disques SSD (Solid State Drive). Pour le grand public, la plupart des fabricants utilisent la mémoire MLC, meilleur marché (à notre connaissance, seul le constructeur OCZ se sert encore de la mémoire SLC pour son modèle de clé USB Rally 2 Turbo 8 Go).
Le problème, c’est qu’il existe différents types de mémoire MLC et que les débits peuvent varier considérablement. Comme en témoignent nos mesures de test, certaines clés de marques réputées affichent des taux de transfert qui dépassent les 20 Mo/s alors que d’autres clés, dites génériques, plafonnent à 4 Mo/s. En clair, transférer un DivX peut prendre de quelques dizaines de secondes à plusieurs minutes !
Tout dépend donc de l’usage que vous ferez de votre clé. Un modèle de 1 Go suffira à stocker des milliers de fichiers au format Word ou plusieurs centaines de fichiers musicaux au format MP3. Et vous n’avez nullement besoin d’une clé ultrarapide. En revanche, si vous courez après le temps et que vous manipulez, par exemple, de nombreux et lourds fichiers vidéo, une clé de 8, 16, ou 32 Go avec de gros débits en lecture/écriture paraît mieux adaptée. Mais vous devrez y mettre le prix ! Malheureusement, sur l’emballage des clés, on ne trouve jamais de référence au type de mémoire utilisé. Les fabricants préfèrent afficher des performances parfois très éloignées de la réalité.
Antirayures ou antichocs
Pour vous enquérir de leurs débits réels, vous devrez vous référer à des tests comme ceux que nous avons effectués dans le numéro 533 de Micro Hebdo, page 28. Enfin, la plupart des clés USB étant plates et oblongues, les critères de forme et d’encombrement peuvent paraître secondaires. Pourtant, quelques marques se distinguent par des modèles aux dimensions très réduites, certaines de la taille d’un ongle et à peine plus épaisses. Les constructeurs rivalisent aussi en proposant des connecteurs certifiés antirayures ou des revêtements antichocs ou résistants à l’eau.
Si vous avez tendance à ne pas vérifier les poches de vos pantalons avant de les mettre dans la machine à laver, cela peut être une solution. Un test que nous avons effectué avec la Iamakey de LaCie à 40° (Micro Hebdo n° 571, page 13) : toutes les données qui y étaient stockées sont restées intactes.
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