A l’origine, ToCa (pour Tourism Car) était réservé aux seules voitures de tourisme du championnat britannique BTCC. Au fil des versions, le jeu s’est ouvert à d’autres disciplines. En effet, avec Race Driver 3, aux rallye, grand tourisme, trucks et autres Formule Ford de l’opus précédent, s’ajoutent le buggy, le rallycross, le karting et même une excursion du côté de la F1 ! Dommage qu’elle se fasse avec une écurie, BMW Williams en l’occurrence, qui n’existe plus. Les circuits restent les mêmes. Ceux qui jouent à ToCa depuis des années connaissent par c?”ur Brands Hatch et Donington. La principale évolution, en plus de l’apparition des circuits sur terre, reste leur modélisation, grandement améliorée. On ne parle pas ici des décors, un peu en retrait, mais de la piste elle-même, sur laquelle le moindre devers, inclinaison ou vibreur vicieux se fait furieusement sentir.Concernant le jeu, le but reste de mener une carrière complète, via le mode Tour mondial. Vous partez de rien et devez gravir les échelons en remportant moult championnats. Au fur et à mesure de vos victoires, vous débloquez de nouvelles disciplines et donc de nouveaux véhicules. Un mécano vous apporte entre chaque course des conseils techniques sur votre voiture et le pilotage. Les difficultés vont grandissant et sur la fin, il faudra passer du temps sur les réglages de votre véhicule. Comme les circuits, les voitures sont plus réussies que jamais. Du coup, la conduite n’en devient que plus réaliste. On ne pilote pas de la même façon une petite Clio Cup et un énorme Race Touareg ou une monstrueuse Holden Commodore.Malheureusement, une discipline reste en retrait. Comme avec Race Driver 2, piloter correctement une voiture de rallye relève de la gageure. Tant pis pour les amateurs d’Alpine A110 ou de Lancia Stratos.Plusieurs améliorations ont été apportées au déroulé des courses. Tout d’abord, les excursions hors de la piste coûtent plus cher qu’avant, et plus question de couper une chicane, vous vous exposeriez à une pénalité. Enfin, lors d’un passage aux stands, la liste des réparations à effectuer est plus facile à analyser et à modifier. De quoi optimiser le temps perdu. Au final, et grâce également à un rendu sonore exceptionnel, Race Driver 3 comblera tous les amateurs de pilotage. A vos volants !L’avis de la rédaction
On aime
La variété des disciplines, le choix de véhicules et de courses, la difficulté grandissante du mode carrière, la modélisation des circuits de qualité, l’ambiance sonore.
On n’aime pas
Le peu de nouveautés techniques, la conduite en rallye irréaliste.
Mention Très bien
Tout public
Ce quil vous faut
PC 2 GHz
512 Mo de mémoire vive
1,5 Go sur le disque dur
Carte 3D indispensable (32 Mo)
Windows 98 et suivants
DirectX 9.0c
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