Bientôt, se ronger les ongles pourrait bien avoir les mêmes effets catastrophiques que la perte d’un disque dur : une équipe japonaise de l’université de Tokushima conduite par Yoshio Hayasaki vient en effet de mettre au point une technologie permettant d’enregistrer des données sur un ongle.Une impulsion laser ultracourte, de l’ordre de la femtoseconde (soit 10-15 seconde, ou 0,000000000000001 seconde), change la fluorescence de l’ongle au point d’impact, sur un diamètre de 3,1 microns. Une fois toutes les données ainsi gravées, elles peuvent être relues grâce à un microscope optique. Un ongle moyen peut contenir jusqu’à 5 Mbit/s de données, qui restent lisibles jusqu’à six mois après écriture, le temps nécessaire pour repousser entièrement. Travaillant jusqu’à présent sur des morceaux d’ongle uniquement, l’équipe de Hayasaki s’attelle désormais à créer un système permettant de contre-balancer les mouvements des doigts afin denregistrer les données sur un ongle bien vivant
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