La course au nombre de pixels a comme conséquence directe l’augmentation de la taille des fichiers générés par l’appareil, alors que dans le même temps, le prix des cartes mémoire diminue, certes, mais reste encore à des niveaux élevés. Si on ajoute à cela le fait, désormais classique, qu’avec un appareil numérique on déclenche plus souvent, certaines situations, les vacances en sont un parfait exemple, peuvent tourner au casse-tête.Comment stocker les images ? Multiplier les cartes : trop coûteux ! Avoir un ordinateur portable avec soi : envisageable, mais franchement pas très pratique ! Bref, aucune solution vraiment satisfaisante n’existait jusqu’à l’apparition des appareils que nous vous présentons. Albums photo électroniques, unités de stockage portatives, baladeurs multimédias de poche… ils sont un peu de tout cela à la fois.
Disque dur multifonction
Ces six baladeurs ont en commun la présence d’un écran couleur pour visionner les clichés, d’un disque dur de 20 Go ou plus, que l’on sent vibrer lorsqu’on tient l’appareil dans la main, et d’au moins un lecteur pour recopier des cartes mémoire sur le disque. Capables de lire aussi de la musique (sauf le Coolwalker de Nikon) et des séquences vidéo, ils sont pour vus de sorties pour le branchement sur un téléviseur, une chaîne hi-fi ou un casque (une paire d’écouteurs est par fois fournie). Une prise USB 2 permet le raccordement à un PC ou un Mac ; ils deviennent alors des disques durs externes, pouvant stocker des données de toutes sortes.Malgré ces nombreux points communs, ils ne sont pas tous identiques , loin s’en faut. Certains proposent des fonctions supplémentaires : les deux modèles Vosonic, lorsqu’ils sont connectés, deviennent des lecteurs multicartes pour le PC ou le Mac. C’est d’autant plus pratique qu’ils acceptent tous les principaux formats de cartes mémoire.Les autres se limitent généralement à la CompactFlash (sauf l’Epson P-2000 qui lit les cartes SD), avec parfois des adaptateurs optionnels pour les autres formats, ce qui devient vraiment nécessaire avec le développement des cartes SD. Par ailleurs, si tous les types de fichiers graphiques (ou autres) peuvent être sauvegardés sur le disque dur, en ce qui concerne l’affichage, certains se limitent au JPeg, tandis que d’autres sont capables d’afficher aussi les fichiers Raw.L’Archos Gmini 400 est, grâce à son micro intégré, un enregistreur audio en qualité CD (16 bits, 44,1 kHz). Tout comme le Giga Vu PRO de Jobo, il lit le format de vidéo DivX, ce qui en fait des lecteurs de films portatifs pratiques pour le train ou la voiture. Il en va de même, dans une certaine mesure, pour l’Epson P-2000 qui lit le format MPeg-4. Certains modèles peuvent également être reliés directement aux imprimantes photo via une connexion PictBridge ou DirectPrint.
Atouts et performances
Les différences entre les modèles résident aussi dans la conception, la qualité des composants et l’ergonomie. Les deux modèles équipés des nouveaux disques durs de 1,8 pouce (4,6 cm de diamètre), Vosonic VP6300 et Archos Gmini, sont plus compacts. Par ailleurs, il existe un monde entre l’écran du P-2000, de toute beauté, et celui du Nikon Coolwalker, pâlot, ou ceux des Vosonic, minuscules, tout juste acceptables comme moniteurs de contrôle. Si tous les modèles affichent des menus en français, certains (Jobo, Archos, Epson), sont équipés de touches et voyants supplémentaires qui en facilitent l’usage.Dernier critère important : la vitesse de copie des fichiers. Nous avons chronométré les temps de transfert des six modèles, avec les lecteurs de cartes dont ils disposent en standard (sans adaptateur). La palme revient au Vosonic VP6210, qui atteint le débit remarquable de 4,5 mégaoctets par seconde avec une carte CompacFlash haute performance de 1 Go, suivi de l’Archos Gmini 400, de l’Epson P-2000 et de lautre Vosonic.
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