Très simples à installer, les boîtiers réseau pour disques durs permettent de partager facilement des données entre plusieurs ordinateurs.
Répondant à un besoin croissant de mobilité, les disques durs USB ont contribué à la démocratisation rapide du stockage externe. Mais déjà, une autre tendance se profile à l’horizon : celle du stockage en réseau. Cette fois, le maître mot n’est plus mobilité mais partage, le but étant de centraliser les données dans un boîtier contenant un ou plusieurs disques durs accessibles à tout moment depuis n’importe quel ordinateur relié au réseau local, et parfois à distance, via Internet.Plusieurs constructeurs proposent des disques durs réseau prêts à l’emploi, qui se branchent directement sur un routeur (ou un commutateur) grâce à leur interface Ethernet (10/100 ou 10/100/1 000 Mbit/s selon les modèles). Mais quelques-uns commercialisent aussi des boîtiers nus, prévus pour accueillir un ou deux disques durs (IDE ou Sata, là encore selon les modèles). C’est le cas des quatre que nous avons sélectionné pour ce comparatif ; ils sont vendus entre 70 et 250 euros.Dans cette gamme de prix, on distingue deux catégories de produits. Les plus économiques sont de type NDAS (Network Direct Attached Storage) ; ils nécessitent l’installation d’un pilote sur chaque ordinateur du réseau pour être reconnus et utilisés comme de simples disques durs locaux. Plus évolués mais plus chers, les modèles de type NAS (Network Attached Storage) fonctionnent de façon autonome, sans nécessiter de pilote et offrent des fonctions bien pratiques (gestion des droits d’accès des divers utilisateurs, par exemple). Quand on installe deux disques durs dans un boîtier, on peut les configurer de deux manières différentes ; soit en mode JBod (les deux capacités de stockage sont additionnées dans un seul disque virtuel), soit en mode Raid 1 (les fichiers sont copiés simultanément sur les deux disques durs, ce qui permet de récupérer toutes les données en cas de défaillance d’un d’entre eux, au détriment de la capacité de stockage). Ces deux modes ne présentent pas de différence en termes de taux de transfert. En effet, lors de nos essais, nous avons constaté que les boîtiers n’étaient pas bridés par la vitesse de leurs disques durs ou de leur interface réseau, mais par leur contrôleur interne, plus ou moins performant.
