Et s’il s’agissait du plus beau jeu du monde ? L’action de Far Cry se déroule sur une île paradisiaque dans laquelle un savant fou se livre à d’épouvantables expériences génétiques sur des cobayes. Dès les premières secondes, l’éblouissement est total. Rarement un jeu d’action en 3D temps réel n’a offert de graphisme aussi somptueux. La modélisation de l’eau est stupéfiante de réalisme. Mais pour en profiter, il faut une configuration titanesque ; lors de nos tests sur un PC puissant (P4 à 2,8 GHz, 512 Mo de Ram, carte GeForce FX 5900 XT avec 256 Mo de mémoire), nous avons souffert de fréquents ralentissements. Passé l’émerveillement des premiers instants, Far Cry s’avère très classique dans sa conception. Les décors sont finalement assez répétitifs. Le moteur physique est vraiment séduisant. Tous les objets du décor peuvent être déplacés ou projetés. Mais il est impossible de les détruire : ainsi, la moindre caisse de bois blanc absorbe sans broncher un tir de missile ! Les ennemis sont plus convaincants, faisant preuve d’un esprit de groupe assez réaliste. Après les humains, ce sont des centaines de mutants qu’il faut affronter. La subtilité s’efface au détriment de l’action brutale, répétitive et dénuée d’une touche d’humour.
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