Sony a pris tout le monde de court… nous compris. Alors que les oracles prédisaient que le premier reflex de la marque serait équipé du même capteur de 6 millions de pixels que le Minolta D5D (erreur qui figure dans l’introduction de la page précédente, ‘ nostra culpa ‘), le Sony Alpha100 dispose en fait d’un capteur CCD 10,2 millions de pixels comme le Nikon D200 (et le Pentax K10 annoncé pour le salon Photokina qui se tiendra à Cologne, en septembre). L’arbre généalogique de l’Alpha100 est intéressant. D’un côté, Sony a récemment repris l’activité reflex de Minolta lorsque ce dernier a décidé de se retirer de la photo. De l’autre côté, Sony, fabricant de capteur, équipe nombre des reflex de ses concurrents (en pratique, tous, sauf Panasonic et Canon). Si l’Alpha100 reprend peu ou prou le design du Minolta D5D, loin de se limiter à un simple ré-étiquettage du boîtier Minolta, Sony a sérieusement musclé son premier reflex. Exit donc le capteur 6 millions de pixels du Minolta D5D, l’Alpha100 hérite d’un capteur 10 millions de pixels. Transfert de technologie en provenance de Minolta oblige, l’Alpha100 dispose d’un stabilisateur et pousse le bouchon un cran plus loin en ajoutant un système anti-poussière à ultrasons (une technologie qu’on ne trouvait que sur les Olympus).La dynamique est la capacité du capteur à restituer des écarts de luminosité importants, un des points faibles bien connus des capteurs. L’Alpha100 dispose d’une gestion électronique de cette dynamique avec deux niveaux d’optimisation (baptisés par Sony DRO pour Dynamic Range Optimization). En position ‘ normal DRO ‘, le système améliore le rendu des ombres en jouant sur les courbes. Cette option permet un traitement électronique rapide des images capturées. L’option Advanced DRO ajuste la dynamique zone par zone. Elle est en théorie plus précise, mais devrait nécessiter un temps de calcul plus long.La disposition des commandes est à la fois classique et claire. Deux grosses molettes disposées de part et d’autre du viseur permettent d’accéder directement aux modes (PSAM et modes scènes) pour la molette de droite, et aux réglages courants (ISO, balance des blancs, flash, autofocus…), pour la molette de gauche. Le stabilisateur s’active via un curseur situé au dos, en bas à droite de l’écran. Le reste des commandes est classique.L’Alpha100 est doté d’un écran de 6,35 cm de diagonale (2,5 pouces) et dispose d’une large gamme d’optiques et d’accessoires (flashes notamment). En clair, c’est un ‘ système ‘ reflex que lance Sony. Il sera proposé en noir ou en argenté, soit le boîtier nu (899 euros), soit en kit, avec deux niveaux. Le premier avec un zoom 18-70 mm F:3,5-5,6, (moins de 1 000 euros), le second avec deux zooms.
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