Depuis la sortie de Splinter Cell, l’an dernier, le jeu d’infiltration a son héros : Sam Fisher. Cet agent, tellement secret que ni la CIA, ni la NSA ne soupçonnent son existence, travaille pour une organisation de lutte anti-terroriste. Sam est un expert dans l’infiltration. Baptisé Pandora Tomorrow, le deuxième volet reprend avec bonheur le mode solo de la première version. Cette fois, le héros enquête sur une organisation terroriste suspectée de vouloir lancer une attaque bactériologique mondiale. Le scénario est redoutable d’efficacité et la réalisation sublime… On n’en attendait pas moins.Mais la grande nouveauté de Pandora Tomorrow, c’est l’apparition d’un mode multijoueur vraiment novateur, permettant à deux équipes de deux joueurs de s’affronter dans des décors variés baignant dans l’obscurité. D’un côté, des mercenaires lourdement armés dirigés en vue subjective, qui ont pris le contrôle d’un bâtiment en menaçant de faire sauter des bombes bactériologiques. De l’autre, des espions, menés en vue à la troisième personne, doivent pénétrer dans la zone dangereuse pour désamorcer les charges.Ne disposant d’aucune arme létale, les espions possèdent en revanche de nombreux gadgets pour tromper la vigilance des terroristes. Tout d’abord, leur casque intègre un système d’amplification de la lumière qui leur permet de voir parfaitement dans l’obscurité. S’ils branchent la caméra thermique, ils détectent n’importe quelle source de chaleur, tel un corps humain en mouvement. Ils peuvent également attaquer un ennemi par derrière et l’étrangler : difficile, mais tellement spectaculaire lorsque la man?”uvre réussit ! Véritables ninjas, ils grimpent aux murs, sautent de hauteurs vertigineuses et désactivent tous les systèmes de sécurité. On pourrait les croire quasiment invulnérables. Il n’en est rien.Car de leur côté, les mercenaires compensent leur faible agilité par un arsenal meurtrier complet et des gadgets ultrasophistiqués. En plus d’une lampe torche, ils possèdent une caméra à détection de mouvements qui, lorsqu’elle s’active, affiche le décor en dégradés de rouge et indique par un carré gris le moindre mouvement dans le champ de vision. Même si l’espion repéré reste invisible, il suffit en général d’arroser la zone à la mitrailleuse pour faire un carton… Une autre caméra, qui indique le champ de vision en dégradés de bleus, signale toute émission électromagnétique : ordinateur, armoire électrique, mais également caméras spéciales utilisées par l’espion ! Les terroristes possèdent aussi des grenades offensives et des mines à détection de mouvements qu’ils peuvent placer où bon leur semble. Vous l’aurez compris, les équipes sont très équilibrées et seule la parfaite coordination entre les membres d’un même binôme permet de remporter la victoire. Tout simplement génial !
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