L’action de Silent Hunter III se déroule entre 1939 et 1945, durant la Seconde Guerre mondiale, du côté allemand. On y dirige des sous-marins les fameux U-Boat dans le but de traquer les convois maritimes qui
sillonnent les mers européennes. Ce qui frappe en premier lieu, c’est le réalisme de l’eau. On croit avoir affaire à une vidéo tant le mouvement de la houle est bien restitué. La modélisation des navires est plus basique, mais elle reste
satisfaisante. Le jeu repose sur une campagne au cours de laquelle l’équipage gagne de l’expérience après chaque mission, devenant ainsi de plus en plus performant : l’officier au sonar, par exemple, détecte les navires ennemis et détermine
leur cap plus rapidement et sûrement, d’où des ‘ solutions ‘ de tir très précises… Mais que les puristes se rassurent, ils pourront effectuer ces opérations manuellement, et faire eux-mêmes les
calculs trigonométriques, la formule étant expliquée. La difficulté du jeu peut être réglée précisément, de 10 à 100 %, ce qui le rend accessible aux néophytes. Les fanatiques, eux, apprécieront le mode
‘ historique ‘, particulièrement réaliste puisqu’ils n’auront plus accès aux vues extérieures, comme dans un véritable sous-marin… Et pour traverser un champ de mines uniquement au sonar, il faut
de très longues heures de pratique ! Nouvelle référence en matière de simulation sous-marine, SH3 n’a qu’un gros défaut, il est intégralement en anglais ou en allemand. Seule la documentation, assez sommaire, est en
français. Un comble pour un jeu produit par un éditeur français !
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