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SFR passe à la ‘ Super 3G ‘

La 3G+, autrement dit le très haut débit mobile, va faire son entrée dans la téléphonie mobile grand public à partir du 1er juin. Et, surprise,…

La 3G+, autrement dit le très haut débit mobile, va faire son entrée dans la téléphonie mobile grand public à partir du 1er juin. Et, surprise, c’est SFR qui proposera le premier cette ‘ Super 3G ‘ aux particuliers. Rappelons (voir Micro Hebdo numéro 412, page 6) que l’opérateur avait jusqu’alors limité ses expérimentations à l’univers des entreprises, alors qu’Orange avait mené d’emblée des tests en entreprise et auprès du grand public. Pourtant, Orange ne devrait pas commercialiser ses offres avant l’année prochaine, peut-être en septembre.Fondée sur la technologie HSDPA (High Speed Downlink Packet Access), la 3G+ présente avant tout l’avantage d’accélérer les débits jusqu’à 1,8 Mbit/s, alors que l’actuelle 3G voit sa vitesse limitée à 250 kbit/s. Selon SFR, un titre musical pourra ainsi être téléchargé en seulement 20 secondes, et la navigation sur son portail Vodafone Life gagnera en fluidité.

Des services en option

D’ici à la fin de l’année, l’opérateur compte apporter des services innovants, tels que le téléchargement de clips ou d’albums audio, ainsi que des jeux multijoueurs ?” histoire d’utiliser à plein régime les débits de la 3G+. N’oublions pas que d’ici 2007, les débits pourraient atteindre les 3,6 Mbit/s ! Mais ces services seront proposés en option, pour 5 euros supplémentaires par mois. Histoire de promouvoir ces nouveaux usages, cette option sera néanmoins gratuite pendant un an.Dans un premier temps, les particuliers devront se contenter d’un seul et unique modèle de téléphone portable compatible 3G+, moyennant 299 euros. Le dénommé Samsung ZV50 pourra également utiliser les réseaux GPRS et 3G. Un détail non négligeable, puisque le réseau 3G+ ne couvrira pas avant 2007-2008 la totalité de l’actuel réseau 3G de SFR, qui dessert 70 % de la population française. En juin, il sera accessible uniquement à Lyon, Dijon, Nantes, Rennes et Saint-Nazaire, puis à partir de fin septembre, dans neuf autres villes dont Lille, Marseille et Strasbourg. Même si le HSDPA ne nécessite pas la mise en place de nouvelles infrastructures, lopérateur doit néanmoins procéder à une mise à jour logicielle de son actuel réseau 3G. Ceci expliquant cela

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Valérie Quélier