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Sauvé par le Kong

Adaptation très fidèle du nouveau long-métrage de Peter Jackson ?” lui-même dérivé du fabuleux film de Schoedsack de 1933, ce jeu d’action est l’?”uvre de Michel…

Adaptation très fidèle du nouveau long-métrage de Peter Jackson ?” lui-même dérivé du fabuleux film de Schoedsack de 1933, ce jeu d’action est l’?”uvre de Michel Ancel, l’un des meilleurs créateurs français de jeux vidéo
(Rayman, Beyond good and evil). Du coup, le graphisme est assez différent de ce qu’on trouve dans les productions américaines. Ici, le dessin apparaît moins chirurgical, plus nuancé, presque flou par moments, tout à fait dans
l’esprit d’un long-métrage. Le choix d’adopter le format 16/9 pour le jeu amplifie encore la sensation d’immersion cinématographique. Durant l’aventure, on dirige tour à tour le héros, Jack Driscall, et, dans une bien moindre mesure, King Kong
lui-même. Les scènes avec Jack s’avèrent assez classiques, voire répétitives, même si quelques trouvailles viennent pimenter l’action. Notamment la possibilité de récupérer des pieux ou des os sur le sol pour les lancer sur les adversaires ?”
dinosaures, scarabées géants ou reptiles volants ?” afin d’économiser les rares munitions glanées le long du parcours. Les phases où l’on dirige Kong (lorsqu’il doit protéger sa captive) sont plus spectaculaires, pleines de fureur et de
violence, mais trop rares malheureusement. De même, la maniabilité du singe au clavier/souris est vraiment pénible. La manette de jeu s’avère presque indispensable pour éviter la crise de nerfs. On sent que le jeu a été conçu pour les consoles avant
d’être adapté sur PC.

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Philippe Fontaine