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Satisfait… ou dégoûté !

Tout le monde connaît la célèbre formule ‘ satisfait ou remboursé ‘ mise en avant par certaines marques ou enseignes (y compris quelques hard discounters, qui…

Tout le monde connaît la célèbre formule ‘ satisfait ou remboursé ‘ mise en avant par certaines marques ou enseignes (y compris quelques hard discounters, qui l’appliquent sans discuter
sur tous leurs produits, tant ils sont sûrs de leur qualité !). Même si elle est parfois assortie de conditions un brin complexes, elle a le mérite de reconnaître le droit à l’erreur et de respecter le client, mais aussi, et surtout, de mettre
le commerçant ou l’industriel face à ses responsabilités.C’est précisément pour cette dernière raison que l’on aimerait que certains acteurs de la high-tech l’adoptent… A commencer par les fournisseurs d’accès à Internet, qui génèrent un nombre croissant de déçus au fur et à mesure
qu’ils gagnent des parts de marché ; il suffit pour s’en convaincre de se promener sur les forums de discussion ou d’examiner les innombrables plaintes dont les associations de consommateurs se font régulièrement l’écho, sur le Web ou dans
certains magazines. Entre les problèmes de connexion, les hotlines aux tarifs dissuasifs et les pannes de box ?” qui privent les abonnés de tous les services qui leur sont associés : Internet, télévision et téléphone ?”, ce sont
chaque mois des milliers de clients qui grognent en souhaitant quitter leur opérateur et en rêvant d’être totalement remboursés. La formule serait également intéressante si elle était proposée par les éditeurs de logiciels ?” même si beaucoup
diffusent des versions d’évaluation gratuites de leurs programmes ?”, plus particulièrement par Microsoft pour ses systèmes d’exploitation. En effet, dans la mesure où Windows est installé systématiquement sur la plupart des PC destinés au
grand public alors qu’il constitue légalement un produit indépendant de la machine (une forme de ‘ vente liée ‘ régulièrement dénoncée mais difficile à briser), on pourrait imaginer une période d’essai
au terme de laquelle on pourrait décider de le conserver ou de le désinstaller. L’ennui, c’est que ladite période n’est pas assez longue pour s’apercevoir des défauts de Windows, qui a la fâcheuse tendance à s’encrasser au fil du temps… Et,
surtout, qu’en dehors de Linux, il n’y a pas d’autre système pour PC !Satisfaits ou pas, nous devrons donc nous contenter de Windows, puis passer à Vista, faute d’alternative…

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Félix Marciano