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Sans prétention

Entrée de gamme du fabricant, le L1 est sur le papier un redoutable candidat : zoom 5x, ouverture fort respectable à ce niveau de prix de…

Entrée de gamme du fabricant, le L1 est sur le papier un redoutable candidat : zoom 5x, ouverture fort respectable à ce niveau de prix de F: 2,9 en grand-angle, mise au point minimale à 4 cm, écran de 6,35 cm de diagonale, 15 modes scènes dont un mode de panorama assisté, un mode vidéo enregistrant en 640 x 480. En pratique, le L1 est un petit compact rondouillard, au design passe-partout et à la qualité de construction (ou du moins l’impression qu’elle dégage) très légère. Cet appareil est destiné à une utilisation strictement familiale et, de toutes les caractéristiques citées, il n’y a guère que l’écran qui soit réellement à la hauteur. Le zoom, de qualité honnête, a certes une focale longue intéressante mais, en position grand-angle, ses 38 mm lui interdisent pratiquement les photos d’intérieur. La gestion du bruit est dans l’ensemble médiocre et imposera l’emploi systématique du flash. Par prudence d’ailleurs, l’appareil plafonne à 200 ISO. Il est difficile de prévoir à quel moment cette valeur va être adoptée car le L1 n’a pas de réglage de sensibilité, son augmentation étant réglée de façon automatique. Le mode vidéo propose bien l’intéressant 640 x 480, mais en 15 images/s seulement. Les vidéos manquent donc de fluidité… Par ailleurs, le L1 est lent à tous les niveaux. Ce qui le sauve d’un passage au goudron et aux plumes, c’est son électronique élaborée. Il bénéficie d’un système de travail des basses lumières permettant de gagner un peu de détails dans les ombres (heureusement, car la dynamique n’est pas le point fort du L1). Au final, limité à une utilisation strictement familiale sans velléité créative, le L1 n’est pas un mauvais appareil mais, à ce niveau de prix, on aurait pu s’attendre à mieux de la part de la marque.

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Luc Saint-Élie