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Riche mais un peu compliqué

Lourd, massif et couvert de boutons, cet Olympus est conçu pour durer et répondre aux multiples besoins des photographes experts. Ni reflex, ni bridge, le C-7070…

Lourd, massif et couvert de boutons, cet Olympus est conçu pour durer et répondre aux multiples besoins des photographes experts. Ni reflex, ni bridge, le C-7070 reste un gros compact qui aurait tout d’un appareil pro : un zoom de qualité avec un objectif grand-angle (27 mm) qui ouvre largement de F: 2,8 à F: 11, un mini-affichage LCD complémentaire à l’écran pivotant, une multitude d’accès directs, une griffe flash, ou encore un double slot carte xD/CF accompagné de son commutateur externe. Les fonctionnalités ne sont pas en reste avec des formats d’enregistrement diversifiés Raw, Tiff, JPeg, des modes personnalisables, des réglages images incrémentés sur dix paliers, des méthodes de mesures d’exposition et mises au point à foison… Mais on tique un peu sur l’ergonomie générale : menus multidimensionnels aux boutons dispersés, souvent pressés accidentellement tant la prise en main du boîtier s’avère délicate sans vraie poignée.En effet, le C-7070 n’a pas le confort d’un reflex. En témoigne le viseur optique étroit et sombre, à remplacer d’office par l’écran. Alors que les petits compacts gagnent en réactivité, le C-7070 souffre d’une lenteur récurrente : la mise en route, la relecture, l’enregistrement Tiff, le transfert USB piétinent. Handicapée par la haute résolution, la rafale, déclinée en trois modes, n’enregistre que deux images JPeg de suite en 0,5 s, puis marque un délai d’attente de 4 s. Dommage, car ce compact se montre performant en mise au point. Le couple capteur haute résolution à 7 mégapixels et objectif de qualité offre des images grand format détaillées, nettes et propres. Les clichés d’extérieur sont bien exposés et naturellement colorés. Le C-7070 n’est pas pris au dépourvu en intérieur : le très grand-angle 27 mm s’avère utile dans les espaces sans recul, l’assistant AF et le flash intégré, bien dosé et balancé, sont efficaces pour les scènes les plus sombres. Enfin, selon nos mesures labo, l’Olympus se distingue aussi par sa bonne gestion du bruit de 50 à 400 ISO.

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Élisa Mordatti