En intérieur, dans un appartement ou une maison, vous n’hésitez pas à faire usage d’un flash. Dans une salle de concert, c’est interdit.Pour obtenir des images…
En intérieur, dans un appartement ou une maison, vous n’hésitez pas à faire usage d’un flash. Dans une salle de concert, c’est interdit.Pour obtenir des images bien exposées, vous êtes donc tenu d’effectuer les réglages adéquats sur votre appareil. Un réglage manuel de la balance des blancs ne se justifie que si la lumière ambiante est continue. Dans le cas contraire, il vaut mieux opter pour une balance automatique. Si votre appareil l’autorise, choisissez le format d’enregistrement Raw. Vous aurez ainsi tout loisir de modifier la température de couleur avec un logiciel de retouche. Le calcul de l’exposition est plus complexe. Si vous travaillez en semi-automatique, privilégiez le mode Priorité ouverture et réglez par défaut l’ouverture au maximum. Une valeur de 2,8 est idéale dans la plupart des cas. Dans une petite salle plongée dans l’obscurité, il vaut mieux opter pour une optique encore plus lumineuse. La focale fixe de 50 mm ouvrant à 1,8 constitue à ce jour le meilleur rapport qualité/prix. Si vous avez davantage de budget, optez pour le modèle 1,4, voire 1,2. Revers de la médaille : la profondeur de champ devient extrêmement réduite, ce qui ne facilite pas l’obtention d’une large zone de netteté.Côté exposition, prenez garde. Les jeux de lumière ont tendance à tromper la cellule de l’appareil. La mesure de type Spot est tout indiquée pour réduire la marge d’erreur. Si, malgré tout, vos images se trouvent surexposées, ne tergiversez pas et passez en mode manuel. Reste le réglage de la sensibilité. Les derniers modèles de compacts montent désormais allègrement jusqu’à 3 200 ISO. Ne vous y fiez pas. Travailler à 1 600 ISO en concert constitue aujourd’hui la limite haute, même avec un reflex. Au-delà, le bruit numérique sera bien trop présent pour rendre vos clichés exploitables.
