Gagner du temps ! C’est ce que propose le nouveau logiciel d’Apple pour les photographes. Attention, Aperture est un logiciel professionnel. Le prix (500 euros) et la configuration requise (Power Mac G5 1,8 GHz) délimitent sérieusement le public visé. Et cette configuration est le strict minimum pour un usage relativement fluide du logiciel. Si la photo n’est pas votre gagne-pain, Aperture n’est probablement pas pour vous. Les autres apprécieront un outil intégré conçu pour optimiser le flux de travail aussi bien avec des fichiers Raw qu’avec de simples JPeg. En pratique, Aperture n’est absolument pas un concurrent de Photoshop. Il se positionne en amont du logiciel d’Adobe. Aperture facilite avant tout l’étape de sélection des images (les spécialistes appellent cela l’editing). Une fois les images importées (la fenêtre de dialogue ne comporte malheureusement pas de prévisualisation), ou déchargées directement depuis un appareil, celles-ci sont centralisées dans une base de données unique. Idéale pour réaliser des sauvegardes (avec cryptage des données) sur un disque externe (impossible pour l’instant de travailler sur un réseau), cette commodité peut se transformer en cauchemar si vous avez l’habitude de jongler avec des supports amovibles. L’interface ‘ made in Apple ‘ est remarquable de simplicité. Elle reprend les grandes lignes inaugurées avec Final Cut Pro ou DVD Studio Pro et permet de comparer facilement plusieurs images et de leur attribuer une note. Aperture regroupe automatiquement les séries de photos (prises de vues en rafale, bracketing). Une fonction simulant une table lumineuse permet aux photographes traditionnels de retrouver leurs repères. La partie correction colorimétrique est très complète et permet d’exploiter tout le potentiel du format Raw des images. Enfin, les excellents modules de création de pages web ou de livres photographiques complètent parfaitement le logiciel.
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