Il embarque un processeur de type Intel Pentium II ou AMD K6-2. Ce micro a certainement été acheté aux alentours de 1998.
Notre micro d’origine : Processeur Intel Pentium II à 400 MHz, 64 Mo de mémoire vive, disque dur de 10 Go et carte graphique ATI Rage 128
Inchangés ! Le processeur : seul le marché de l’occasion permettrait de trouver un processeur de remplacement. Mais même le plus performant des processeurs de cette génération, aujourd’hui largement dépassée, n’améliorerait que peu les performances. Ne dépensez pas plus de 25 euros pour un processeur d’occasion.Le disque dur : les anciens micros ne détectent que rarement les disques durs récents. Et lorsqu’ils y parviennent, la totalité de la capacité du disque n’est pas toujours reconnue. Ainsi, notre micro de test a refusé le disque Western Digital que nous lui avions ajouté.
La priorité absolue ! : Passer à 256 Mo de mémoire vive Coût : moins de 50 euros (328 francs) pour une barrette de 256 Mo en SDRam (la disparition progressive des barrettes de 64 Mo impose d’acheter 256 Mo)
Installation : facile
Risque d’incompatibilité : faible
Beaucoup de vieux micros ont été livrés avec 64 Mo de mémoire vive. C’est beaucoup trop peu pour que Windows XP fonctionne confortablement. Un passage à au moins 128 Mo est indispensable. En effet, lorsque Windows manque de mémoire, il utilise le disque dur comme mémoire temporaire. Les très faibles performances des disques durs font exploser les temps de calcul… à plus forte raison sur un ancien micro, équipé à la fois de peu de mémoire et d’un disque dur peu véloce.
Dans notre cas, le simple démarrage de Photoshop Elements suffit à s’en convaincre : le deuxième chargement devient quatre fois plus rapide avec 256 Mo de mémoire ! Mais attention ! Plus vous attendrez pour acheter, plus le prix des barrettes de type SDRam augmentera. En effet, les micros n’utilisent plus désormais que de la mémoire DDR-SDRam.
Démarrage du micro
Avant : 1 min 38 s Après : 1 min 5 s
Deux chargements successifs de Photoshop Elements
Avant : 2 min Après : 38 s
Avant : 1 min 15 s Après : 18 s
Uniquement pour dépanner : Une nouvelle carte graphique Coût : moins de 80 euros (525 francs) pour une nVidia Geforce FX 5200, mais prévoir également 256 Mo de mémoire vive
Installation : assez facile
Risque d’incompatibilité : élevé
Joueurs invétérés, passez votre chemin ! Il est possible de rajeunir un vieux PC pour lui faire avaler des jeux récents, mais dans certaines limites. Tout d’abord, les faiblesses du processeur ne vous permettront pas des performances, même avec une carte 3D dernier cri. Investissez donc dans une carte d’entrée de gamme. Ne dépassez pas non plus la définition de 1 024 ?- 768 et limitez les options d’affichage des logiciels utilisés. Faites attention aussi aux connecteurs AGP. La plupart des cartes 3D ne se logeront pas dans un vieux connecteur. Et si une carte y parvient, encore faut-il que l’alimentation électrique du connecteur AGP soit suffisante.
En effet, la norme AGP a beaucoup évolué. Le voltage est, par exemple, plus élevé, afin d’alimenter des cartes de plus en plus gourmandes. Sur les quatre utilisées (deux ATI Radeon 9200, une 9600 et une nVidia Geforce FX 5200), seule cette dernière a fonctionné. Et pour cause ! Elle nécessite un connecteur électrique (comme ceux qui alimentent le disque dur) afin de pallier les insuffisances électriques de certaines cartes mères et les exigences des puces 3D.
Fluidité en jeu 3D (avec 256 Mo de mémoire vive)
Pas d’AGP ?
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