- Neuf GPS à moins de 200 euros
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- Nos aventures au volant
- On aime, on n’aime pas…
- Quoi de neuf sur les derniers modèles sortis ?
- Comment nous les avons testés
En progrès : Le comportement des appareils face aux radarsSur ce sujet particulièrement sensible, les anciennes générations de GPS avaient tendance à sonner l’alarme à tort et à travers, que le radar soit sur la route empruntée ou sur une bretelle. Le GPS pouvait même vous alerter si
le radar se trouvait sur une autre route à proximité, au point que cela devenait dangereux de conduire avec une telle pression. C’est désormais terminé ! Tous les modèles testés donnent aujourd’hui l’alerte avec pertinence. Si ces GPS vous
annoncent un radar, vous pouvez les croire sur parole !En progrès : Le temps que mettent les appareils à répondre à une commande du doigtAvant, on y regardait à deux fois avant d’interrompre l’appareil dans son travail. Trop de tâches simultanées menaient souvent au plantage. Aujourd’hui, tapotez, c’est exécuté !En progrès : Le clavier variableCe n’est pas un gadget : quand on saisit un nom de ville comme Montélimar, dès que le M est tapé, le GPS sait très bien que la seconde lettre ne risque pas d’être un x ou un z et la fait donc disparaître du clavier. Et
comme il n’y a pas que le x et le z qui sont dans ce cas, le clavier est reconfiguré et devient beaucoup plus simple. Adieu les fautes de frappe, bonjour le gain de temps.En progrès : L’anticipationFini les instructions données beaucoup trop tôt et qui plongeaient subitement dans le doute le plus chevronné des conducteurs. Evidemment, quand ce qu’on voit au volant ne correspond pas avec ce que dit le GPS, il y a de quoi
douter ! Les nouveaux modèles, particulièrement en ville, ont appris à retenir leur impatience : les directives sont données à 200 mètres du lieu de l’action, et non plus à 500 mètres comme avant.En progrès : La lisibilitéSi les goûts et les couleurs ne se discutent pas en général, c’est tout le contraire pour les GPS. Pas question de conduire l’?”il rivé sur l’écran ! Alors, quand il faut tout saisir d’un rapide coup d’?”il, le
contraste, le choix des couleurs, la profondeur de la vue sont essentiels. Par ailleurs, le réalisme des cartes est aussi en progrès. Il y a même des modèles qui affichent les monuments en 3D !Pas mieux qu’avant : Le guidage vocalTrop souvent encore, les termes utilisés sont inadaptés, maladroits ou pas cohérents avec la carte. Quand la situation est simple, passe encore. Mais sur les ronds-points ou quand les rues partent dans toutes les directions,
rien ne vaut la précision ! En cas de flottement du côté du guidage vocal, la seule solution est alors de regarder l’écran. Après tout, un dessin vaut mieux qu’un long discours…Pas mieux qu’avant : Les mises à jourSoyons justes, en ce qui concerne les mises à jour des logiciels, elles étaient gratuites et le restent. S’agissant des cartes, la situation ne s’est pas vraiment améliorée. Parfois, le prix d’une mise à jour ?” comptez de
60 à 110 euros pour un seul pays ?” est tel qu’il vaut peut-être mieux racheter un nouveau GPS… Pour les radars, la situation est plus contrastée. Les GPS sont équipés en standard, sauf exception, d’une base répertoriant les radars
fixes. Sa mise à jour est en général payante.Pas mieux qu’avant : L’infotraficCette fonction répondant au nom technique de TMC, qui rend le GPS plus intelligent en l’autorisant à recalculer un itinéraire en fonction de l’état de la circulation, n’est pas toujours présente sur les appareils.
Et quand elle l’est, il faut mettre la main au porte-monnaie, à deux exceptions près.
Comment ça marche ?
Un récepteur radio couplé GPS est en fait un à une carte topographique déjà enregistrée dans l’appareil ou sur une carte mémoire insérée dedans, et à un programme de calcul d’itinéraires. Le récepteur capte les signaux de
plusieurs satellites, les examine et calcule la distance qui le sépare de chacun des satellites. Il en déduit sa position sur le globe terrestre. Il n’a plus qu’à superposer cette position à la carte. Pour faire ses calculs, le GPS doit
‘ voir ‘ au moins quatre satellites en même temps, mais plus il y en a, mieux c’est. C’est un logiciel qui calcule la route qu’il faut prendre en s’appuyant sur la carte déjà enregistrée dans
l’appareil. Le GPS est donc un petit ordinateur spécialisé…
Un simulateur de satellites au labo…
Ca ressemble à un tiroir métallique, ce n’est pas très sexy, et pourtant… Le simulateur de satellites Spirent GSS 656 utilisé pour nos tests par les ingénieurs du laboratoire est l’équipement que l’on retrouve typiquement
chez les constructeurs de GPS et d’automobiles, une pièce maîtresse sans laquelle aucun test sérieux ne peut être mené. Même le fameux pilote automatique des avions est mis au point avec ce matériel. Son rôle est de faire croire au GPS qu’il capte
les signaux de vrais satellites alors que ceux-ci sont virtuels et entièrement programmables. Lintérêt ? Voir comment se comporte le GPS dans différentes conditions, mesurer sa sensibilité de réception, etc. Même les conditions météo peuvent
être simulées ! A côté de cela, tous les appareils testés ont eu droit à des kilomètres de vraies routes, avec de vrais ronds-points, de vrais sens interdits, etc. Bref, des heures et des heures de vraie navigation en situation réelle sur des
parcours qui sont peut-être les mêmes que les vôtres.
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