On peut voir actuellement dans les offres des fournisseurs d’accès à Internet (FAI) des débits alléchants de 10, 20, 30, voire 100 mégabits par seconde (Mbit/s). La technologie ADSL, utilisant le réseau téléphonique filaire, atteint aujourd’hui ses limites avec un débit d’environ 20 Mbit/s (28 Mbit/s pour Free). C’est le recours à la fibre optique, véhiculant les données numériques sous la forme de rayons lumineux, qui permet d’obtenir des débits supérieurs, jusqu’à 100 Mbit/s. Mais son développement commence à peine.Et demain, quels débits nous attendent ? L’ADSL restera encore largement déployée, notamment dans les zones faiblement peuplées où le dégroupage mettra encore quelques années à se généraliser. En revanche, dans les zones à forte densité de population comme les villes, la généralisation de la fibre optique va apporter de nombreux changements. Selon Orange, une offre de 100 Mbit/s ‘ réelle ‘ en réception mais surtout en émission (les données qui partent de l’ordinateur vers l’extérieur) suffira largement à combler les futurs besoins d’Internet, de la téléphonie et de la télévision en haute définition. On ne parlera d’ailleurs plus de ‘ Mbit/s ‘, mais simplement d’un accès en ‘ THD ‘, pour Très Haut Débit.Chez Numericable et Free, on adaptera les débits en fonction des futurs services. Pour faire évoluer les prestations, il suffira de changer le matériel qui émet les données et celui qui les reçoit à l’autre bout du tuyau.La fibre optique elle-même n’aura pas besoin d’être changée. Elle peut supporter un flux de données très important, comme lapprouvé le projet VTHD (Vraiment Très Haut Débit) de France Télécom Recherche et Développement, avec des débits pouvant atteindre les 40 000 Mbit/s, soit 40 Gbit/s !
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