A la fin de 2005, un foyer français sur deux sera équipé d’un ordinateur, selon l’institut de sondage GfK. Quel usage les Français en font-ils ? et d’Internet ? L’institut Benchmark Research Ltd a posé la question à un groupe d’utilisateurs intensifs pour le compte d’AMD. Résultat, la teneur des échanges sur Internet met en lumière des différences liées au sexe et à l’âge des utilisateurs. Le PC familial sert à envoyer et recevoir des photos, pour 60 % des personnes interrogées, qui déclarent avoir pratiqué cette activité ‘ souvent ‘ au cours de l’année passée. Et de la musique, pour 20 % d’entre eux. Pendant que les femmes échangent recettes de cuisine (35 % contre 18 % des hommes) et cartes de v?”ux (36 % contre 24 %), les hommes se livrent à des activités plus ‘ technologiques ‘, telles que la retouche photo (41 % contre 30 % des femmes) et l’échange de vidéos (27 % contre 17 %). De même, les recherches d’informations restent très ‘ sexuées ‘.
Profs et parents à la traîne
La messagerie instantanée souligne, elle, les différences entre générations. Ainsi, près des deux tiers des moins de 25 ans y ont recours, contre un quart des plus de 45 ans. Un fossé des générations qui apparaît aussi très net dans l’étude Médiamétrie réalisée pour le compte de la délégation des usages Internet du ministère de l’Education nationale. Selon cette étude, les élèves surfent plus que les profs et les parents sont à la traîne. Tous les étudiants qui ont accès à Internet s’en servent. Il faut dire que 98 % des campus sont désormais équipés en bornes Wi-Fi. Presque tous les élèves entre 11 ans et 18 ans surfent (96 %), contre 87 % des professeurs alors qu’ils sont mieux équipés. En effet, deux tiers des enseignants disposent d’un accès à Internet à domicile, contre 60 % des étudiants et un peu plus de la moitié des élèves. Si 56 % des parents utilisent Internet, la présence d’un enfant de moins de 15 ans au foyer constitue une importante motivation d’achat. 71 % des foyers avec enfant possèdent un PC et la moitié a accès à Internet. Cela motive également la demande de formation à la micro. Difficile en effet d’aider les enfants à progresser quand on ny connaît rien et, surtout, difficile de les protéger des contenus dangereux. Plus inquiétant, deux tiers seulement des parents connaissent les logiciels de contrôle parental et 16 % en utilisent
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