Pour contrer le piratage de logiciels et le partage de fichiers entre internautes, les attaques de pirates ou la propagation des virus, les plus grands constructeurs et éditeurs informatiques de la planète n’ont pas encore joué toutes leurs cartes. 170 d’entre eux (parmi lesquels des géants comme Compaq, Hewlett-Packard, Intel et Microsoft) sont réunis depuis 1999 dans un consortium appelé TCPA, pour Trusted Computing Platform Alliance, ce qui signifie ‘ Alliance pour une informatique de confiance ‘.La priorité de ce consortium est de créer une plate-forme parfaitement sécurisée. Pour cela, une solution a été privilégiée. Il s’agirait d’intégrer une puce sur la carte mère de tous les ordinateurs. Baptisée Fritz, elle aurait pour rôle, lors de chaque connexion à Internet, de vérifier que les composants (logiciels et matériels) sont bien conformes, c’est-à-dire qu’aucun d’entre eux ne possède un numéro de série résilié ou falsifié.De plus, ce dispositif serait doublé par un ensemble de logiciels signés Microsoft et incorporés aux futures versions de Windows. Initialement baptisés Palladium, ils viennent d’être renommés Next Generation Secure Computing Base. Ils permettraient notamment aux éditeurs de logiciels d’établir une connexion sécurisée avec les ordinateurs connectés afin d’assurer une gestion numérique des droits.Concrètement, si vous transférez, par exemple, sur votre PC un fichier MP3 dont vous n’avez pas les droits, vous ne pourrez pas le lire.Et pour des raisons de sécurité, si un logiciel n’est pas certifié Microsoft, il ne pourra pas s’activer.Mais si le consortium est confiant sur les effets de son projet, la méfiance reste le mot d’ordre de la plupart de ses détracteurs, invoquant l’impact sur la vie privée des internautes et les risques de dérapage. Le TCPA devra donner des assurances avant laboutissement du projet en 2005
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