La suite très attendue de Half Life remet en scène Gordon Freeman, ce scientifique transformé en homme d’action. Le nouvel épisode débute alors que le héros arrive à City 17, une immense ville prison située
dans l’est de l’Europe. Dans cette cité en ruine, peuplée de prisonniers, de mutants et de monstres extraterrestres, des milices armées font régner la terreur, et partout, des écrans vidéo géants et des haut-parleurs distillent un discours de
propagande.A peine débarqué, Gordon reçoit l’aide d’une organisation de résistants pour s’échapper de la zone de transit. Dès cet instant, il va suivre les instructions de ces alliés providentiels et tenter, avec eux, de renverser le pouvoir
despotique de City 17. Mais sans jamais comprendre vraiment les raisons de ses agissements, ni même les commenter, le héros ne prononçant pas un mot de toute l’aventure… Frustrant ! Pour autant, le sentiment d’immersion est total et
immédiat. Dès les premières secondes de jeu, on est subjugué par le réalisme des décors, variés et bourrés d’animations. La modélisation des personnages est tout aussi soignée, avec notamment des visages très expressifs. Les graphismes sont
globalement magnifiques, avec des textures très détaillées et des éclairages dynamiques bien travaillés. On sent que cinq ans se sont écoulés depuis le premier épisode ! Mais le plus impressionnant, c’est encore la façon dont Half
Life 2 gère les éléments du décor. Les développeurs du jeu ont utilisé un nouveau moteur de modélisation capable de simuler avec un réalisme époustouflant les lois de la physique, en particulier tout ce qui a trait au poids. Du coup, la
plupart des éléments du décor sont utilisables, comme dans la réalité. On peut, par exemple, pousser une caisse vers un mur afin de l’escalader, déplacer une carcasse de voiture qui bloque l’accès à un couloir ou encore saisir une lame de scie
circulaire sur un établi et la propulser vers un ennemi qui s’approche pour le trancher en deux ! Certaines armes exploitent les possibilités physiques du moteur. Ainsi, avec le fusil antigravité, il suffit de pointer un objet (planche, bidon,
chaîne, etc.) et de faire un clic droit dessus pour l’attirer vers l’arme et le placer en suspension avant de le déplacer. Avec un clic gauche, l’objet est éjecté dans la direction avec une violence inouïe. Les possibilités d’action et
d’interactions sont ainsi démultipliées, d’autant que City17 est vaste ; du centre ville en ruine, on passera par les égouts pour rejoindre un immense canal qu’il faudra parcourir en hydroglisseur, avant de rejoindre un désert qu’on traversera
en Jeep… Les situations étant aussi variées que nombreuses, on ne s’ennuie jamais. Dommage toutefois que les nombreux ennemis qui se dressent constamment sur la route du héros ne soient pas plus futés : ils sont plus dangereux par leur
nombre que leur intelligence… Reste un défaut pénible : en dehors de l’installation, assez longue, il faut disposer d’une connexion Internet chaque fois qu’on lance une partie, le jeu effectuant un contrôle pour éviter le piratage. Légal
mais agaçant !
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